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Le syndrome de l’imposteur, quézako ?

Publié par Charlène Deveaux le 01 Jan 2022 à 14:28
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Après le syndrome de l’infirmière, place à celui de l’imposteur. Sentiment de culpabilité, modestie à outrance, complexes… Une personne souffrant de ce trouble peut ne pas s’en rendre compte, mais passer sa vie à en souffrir. Est-ce une maladie mentale incurable ou peut-elle être soignée ? Comment savoir si on en souffre ? Toutes les réponses dans cet article.

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Caractéristiques du syndrome de l’imposteur

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Le syndrome de l’imposteur est défini comme tel à partir de 1978, par Pauline Rose Clanse et Suzanne A. Imes, deux psychologues américaines. Un terme désignant un état psychologique de stress, de culpabilité et de questionnement perpétuel vis-à-vis de la légitimité de sa propre réussite. En effet, la personne souffrant du syndrome de l’imposteur va constamment trouver des excuses pour justifier ses compétences. Une particularité qui relate d’un grand manque de confiance en soi.

La personne souffrant de ce syndrome déteste également être au centre de l’attention, susciter de l’intérêt, car elle risquerait, selon elle, d’avoir plus de risques d’être « démasquée » dans la non-légitimité qu’elle pense avoir. Une telle absence de considération de soi-même viendrait, comme souvent, de l’enfance. Plus précisément, ce trouble apparaîtrait souvent chez les personnes ayant eu des parents stricts et exigeants sur la vie professionnelle de leurs enfants. Merci papa et maman pour les traumas.

imposteur

Maladie ou pas ?

À proprement parler, le syndrome de l’imposteur n’est pas une maladie, ni même une pathologie. C’est un mécanisme psychique, une habitude de pensée qui rumine à l’intérieur du cerveau de la personne concernée, inlassablement. La personne atteinte par ce syndrome met toutes ses réussites sur le dos de la chance, ou du hasard, par exemple. Et ce mode de pensée est loin d’être rare, puisque selon une étude publiée dans la revue scientifique Journal of Behavioral Science, « 70% de la population mondiale douterait au moins une fois dans sa vie de la légitimité de leurs succès » .

Il est donc possible de guérir de cette souffrance psychologique avec l’aide d’un psychologue. Le professionnel vous guidera vers des souvenirs de votre enfance qui ont probablement causé ce trouble, vous aidant ainsi à mieux comprendre son origine, pour envisager sereinement une guérison. Johanna Rozenblum, psychologue, conseille dans un article de Le Journal des Femmes, la « thérapie cognitivo-comportementale (TCC), qui aura pour but de reconnaître et d’assouplir les croyances erronées afin d’apporter au patient une nouvelle lecture de son parcours et de ses réussites jusqu’à restaurer sa légitimité et lui redonner un regard bienveillant à son égard » .

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