« Labello Challenge » : Une tendance TikTok aux conséquences désastreuses pour les adolescents
Le Labello Challenge est un défi TikTok de plus en plus populaire chez les jeunes. Mais il s’avère particulièrement dangereux pour eux, si bien que de nombreux parents ont tiré la sonnette d’alarme face à ce phénomène. On vous en dit plus dans la suite de cet article !
Tiktok : Le « Labello Challenge » fait un carton chez les jeunes… mais il est très dangereux
Se faire tatouer des fausses tâches de rousseurs, se faire limer les dents… Sur TikTok, une plateforme massivement utilisée par les plus jeunes, de nombreux challenges émergent au quotidien. Mais ces défis en tout genre peuvent parfois représenter un grand danger pour ceux qui s’y essayent. Il y a quelques mois, une fille âgée de 10 ans avait par exemple été retrouvée sans vie dans sa chambre après avoir tenté le « Blackout Challenge ». Et les cas comme celui-ci ne sont malheureusement pas rares.
Depuis quelques jours, un nouveau défi fait d’ailleurs beaucoup parler de lui sur l’application : Le #ChapstickChallenge ou #JeuDuLabello. Un challenge où les adolescents, souvent mal dans leur peau, coupent du baume à lèvre dès lors qu’ils passent une mauvaise journée. « Au plus l’événement a été difficile à vivre pour le jeune, au plus le morceau coupé sera important », détaille RTL. Dès que le tube se finit, ces adolescents mettent fin à leurs jours.
@pharaone12 #challenge #labello ♬ son original – Pharaone
« Ils sont des centaines »
Face à ce Challenge du Labello, qui a de plus en plus de succès sur la plateforme, de nombreux parents sont montés au créneau. C’est le cas d’Anthony, père d’une petite fille de 11 ans, qui se montre particulièrement inquiet à ce sujet. « Tout a commencé il y a quelques jours, et désormais il y a plein de vidéos sur TikTok, plus ceux qui ne montrent rien mais qui disent y ‘jouer’ en commentaire. Ils sont des centaines, ils font sa dans leur chambre, à l’abri du regard de leur parents », a-t-il confié.
Comment agir face à ce phénomène ? Selon Emmanuel De Becker, pédopsychiatre, interdire l’application n’est pas forcément une solution idéale. « Je préconise plutôt la discussion et la réflexion », insiste-t-il. « Il ne s’agit pas de complètement les bannir parce que le jeune éprouve le besoin d’avoir des contacts sociaux ».