50% des recherches internet en France sont en lien avec ces sites
L’Arceps, l’autorité de régulation des télécoms, a publié un rapport qui montre que la moitié du trafic internet français provient de ces cinq sites.
Les sites de streaming au top d’internet
Les GAFAM, ou » GAMAM » avec Meta maintenant, écrasent tout. Sur internet, ce sont les entreprises qui dominent le Web et son trafic. L’Arceps a sorti un rapport qui indique « l’état d’internet en France ». C’est principalement pour étudier ce qu’on consomme, regarde et recherche sur internet. Le résultat est saisissant. 53% du trafic et des recherches internet en France provient de Meta, Netflix, Amazon, Google et Akamai.
Ces cinq « acteurs du numérique » concentre donc la moitié de l’internet français. Forcément, tout cela s’explique par l’habitude que l’on a prise pour consommer Internet. Scroller sur Instagram, regarder une série sur Netflix le soir entre potes et commander tout et n’importe quoi sur Amazon et Google. Si vous vous demandez ce qu’est que Akamai et pourquoi est dans cette étude. Eh bien, c’est l’opérateur de serveurs de beaucoup de sites, dont Disney avec Disney +. Encore du streaming.
L’utilisation des IA grimpe
Dans le rapport, une partie est consacrée aux outils à base d’IA. Depuis quelques années, les outils d’Open IA (chat GPT) ou les sites de générations d’images comme Midjourney pour les plus connus sont de plus en plus utilisés. ChatGPT a atteint un chiffre de plus de 100 millions d’utilisateurs uniques en deux mois. À titre de comparaison, Bitedance avec TikTok avait mis neuf mois pour atteindre un tel chiffre.
Beaucoup de ces outils IA ont engendré des polémiques, dans le cinéma ou dans l’art. Beaucoup de ces technologies peuvent faire peur puisqu’elles ne sont pas encadrées par des lois.
« Les IA génératives menacent notre liberté de choix dans l’accès aux contenus en ligne ». C’est Laure de La Raudière, la présidente de l’Arcep, qui avertissait ainsi. Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, elle estimait qu’elles pourraient à terme « remplacer les traditionnels moteurs de recherche » en devenant « de nouveaux intermédiaires et de nouveaux médiateurs de l’information ».