Jean Castex a pris la parole à la place d’Emmanuel Macron : un choix stratégique ?
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Ce vendredi 29 janvier, Jean Castex a pris la parole à la place d’Emmanuel Macron. Il n’a pas annoncé de troisième confinement mais simplement de nouvelles mesures. Des proches du président affirmeraient que cette prise de parole était stratégique.
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Jean Castex envoyé au casse-pipe
Les annonces de ce vendredi 29 janvier ont surpris les Français puisqu’un nouveau confinement n’a pas été annoncé. Jean Castex a affirmé que la situation sanitaire le permettait : « Notre devoir est de tout mettre en œuvre pour éviter un nouveau confinement » . Il s’agit cependant d’une prise de risque, assumée par Emmanuel Macron. Preuve en est, ce n’est pas le président qui a pris la parole.
Un proche d’Emmanuel Macron a confié : « Si ça fonctionne, qu’on n’a pas besoin de confiner, ce sera un joli coup politique, et on reconnaîtra que le président a eu raison d’aller à contre-courant » . Un ministre a même rajouté : « Si ça s’emballe et qu’on doit reconfiner dans quelques jours, on sera contents d’avoir envoyé Castex et non pas Macron à la télé » . Un geste stratégique donc, afin de ne pas associer son image à une décision qui pourrait s’avérer critiquée, voire corrigée dans les jours à venir.
Un contexte toujours très incertain
Avec l’arrivée du nouveau variant sur notre territoire, un troisième confinement était redouté par les Français. Des mesures restrictives ont cependant été mises en place, comme l’a annoncé Jean Castex, afin de renforcer le contrôle de l’évolution de l’épidémie. Fermeture des grands centres commerciaux, voyages à destination ou en provenance de pays extérieurs à l’Union Européenne interdits sauf « motif impérieux », et test PCR obligatoire pour les pays de l’UE, à l’exception des travailleurs transfrontaliers.
Pourtant, même s’il a été écarté pour le moment, un confinement est fortement susceptible de faire son retour. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait confirmé dans le Journal du Dimanche qu’un potentiel reconfinement n’était pas écarté, au contraire : « Nous n’avons jamais dit que nous ne reconfinerions pas dans les quinze jours à venir si c’était nécessaire ».
Source : Le Figaro
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