Des communes interdisent de cracher sur la voie publique, sous peine d’une amende
Les mesures de prévention se renforcent dans les quatre coins de la France, dans le but de protéger la population de l’épidémie de coronavirus. Désormais, il est formellement interdit de cracher sur la voie publique, sous peine d’une amende.Â
Des arrêts afin de ne pas cracher dans les rues voient le jour
La France est placée en confinement depuis déjà plusieurs semaines. Le gouvernement veille sur ses concitoyens en mettant en place de nombreuses mesures de confinement. Dorénavant, il est interdit de se déplacer sauf en cas de quelques exceptions.Â
Mais pour protéger au mieux sa population, certaines mairies ont instauré de nouvelles règles de sécurité. Un arrêté anti-crachat a vu le jour dans plusieurs communes. Toutefois, cracher dans un lieu public est déjà interdit depuis le 22 mars 1942. Depuis, il est inscrit, dans l’alinéa 8 de l’article 74, qu’il est « interdit à toute personne de cracher ailleurs que dans des crachoirs disposés à cet effet. »
Maintenant, la procédure des procès-verbaux est simplifiée
La municipalité de la ville de Carpentras, a indiqué à ses habitants : « Le code de santé publique interdit déjà de cracher dans la rue. Mais là , avec cette situation sanitaire exceptionnelle, nous devions faciliter le travail de nos agents. »
Depuis le mardi 24 mars, la commune a mis en place un arrêté qui sanctionne les auteurs de crachat sur la voie publique. Désormais, les gendarmes peuvent verbaliser ce type de comportement plus facilement.
Maintenant, les cracheurs risquent une amende de 17 euros, à chaque fois qu’ils se comportent de la sorte. Aussi, la procédure est simplifiée avec les procès-verbaux électroniques.Â
>>> À lire aussi : Confinement : il brave la consigne et meurt quelques heures plus tard