Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Santé

Êtes-vous volontaires pour tester le suppositoire anti Covid-19 ? L’institut Pasteur lance un appel !

Publié par Justine Rousseau le 09 Sep 2021 à 8:00
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Après avoir trouvé son premier candidat, l’institut Pasteur de Lille en recherche une centaine d’autres pour un essai clinique concernant des suppositoires anti Covid-19.

Un suppositoire en traitement contre le Covid-19 ?

>>> À lire aussi : Covid-19 : Bientôt un suppositoire comme traitement !

5 jours de suppositoire matin et soir

La vidéo du jour

Le lundi 6 septembre, l’Institut Pasteur de Lille a annoncé avoir trouvé son premier patient et être à la recherche de centaines d’autres pour la seconde phase des essais cliniques. Les spécialistes cherchent un traitement contre le Covid-19.

L’agence nationale de sécurité du médicament avait donné (à la mi-juin) son autorisation à l’Institut Pasteur pour mesurer l’efficacité du « Ctofoctol » sur la prévention de l’hospitalisation du patient mais aussi sur la prise en charge précoce des personnes atteintes du Covid-19.

Cette molécule sera administrée sous forme de suppositoire, à prendre deux fois par jour, matin et soir, pendant cinq jours. Selon l’Institut, cette molécule est « particulièrement efficace pour inhiber la réplication du virus » . Cette dernière est déjà commercialisée en France et dans d’autres pays européens mais pas encore en traitement contre le Covid-19. Cet essai est financé par le groupe LVMH à hauteur de cinq millions d’euros.

Des besoins entre 350 à 700 patients

Par le biais des médecins généralistes et de laboratoires, l’Institut Pasteur espère attirer entre 350 et 700 patients. Pour l’instant, les recrutements ne se font que dans les Hauts-de-France. L’Institut cherche cependant à « s’étendre à d’autres régions, notamment aux Antilles » , a expliqué le professeur Xavier Nassif, directeur général de l’Institut, à l’AFP.

« Cela aurait été plus facile de le faire il y a six mois » , témoigne le professeur. Malgré l’accélération de la vaccination en France, « on ne sait pas comment cette épidémie va se terminer » Il insiste également sur le fait que l’accès à la vaccination n’est pas la même partout sur Terre.

Des critères dans les choix des patients sont à prendre en compte. Il faut être âgé de plus de 50 ans, ne pas être vacciné et présenter au moins un symptôme du Covid-19. Les premières études réalisées à l’automne dernier montrent que cette molécule (testée in-vitro) se montrerait « particulièrement efficace face au virus Sars-Cov-2 » .

>>> À lire aussi : Covid-19 : Les enfants bientôt vaccinés dès deux ans ?

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.