Le niveau des nouveaux policiers laisse à désirer et inquiète !
Les membres du jury du concours des gardiens de la paix et les formateurs sont inquiets sur la baisse du niveau des recrues de la police nationale.
À lire aussi : La police décide de supprimer les aides sociales aux familles de délinquants dans cette ville française !
Une baisse du niveau des recrues de la police
Ces dernières années, la grille d’évaluation des recrues de la police nationale a été corrigée à la baisse, dans le but d’éviter les notes éliminatoires. Une politique de recrutement qui inquiète les membres du jury du concours des gardiens de la paix et les formateurs, en raison de la baisse du niveau des futurs policiers. Les erreurs qui peuvent aboutir, dans une procédure classique, à la nullité de cette procédure, ne sont plus éliminatoires lors du concours.
Résultat, le nombre de recrues augmente de manière significative. En 2012, 1 candidat sur 50 était admis. En 2020, c’est 1 candidat sur 5. « Il y a encore cinq ou six ans, on n’aurait pas pris en dessous de 9/20, depuis deux ans, on descend à 7 ou 8/20 » , confie un formateur.
Des conséquences qui se traduisent dans le réel
La moyenne des candidats externes a perdu un point entre 2018 et 2019, passant de 12,69/20 à 11,43/20. « Et encore, cette moyenne générale est compensée par les très bonnes notes des candidats surdiplômés que l’on voit arriver depuis peu. Maintenant, c’est près de 20 % des inscrits » . Une autre mesure, mise en place depuis juin dernier, ne vient pas faciliter l’augmentation du niveau des nouvelles recrues : la réduction de la scolarité d’un gardien de la paix qui passe de 12 à 8 mois. « Ça défie toutes les règles pédagogiques, il n’y a plus de qualité d’apprentissage » , se désole un formateur. « Sur les dernières promotions, des élèves ayant commis des délits ont même été admis » .
Quatre commissaires de police exerçant en région parisienne font le constat de cette baisse du niveau chez les recrues. « Entre 20 et 30 % de ces jeunes policiers ne sont pas au niveau. (…) Ça se traduit par des procédures qui sont cassées pour cause de nullité » .
Source : Le Parisien
À lire aussi : Reconfinement : Les deux hypothèses étudiées par le gouvernement pour éviter cette solution radicale !