Quelles indemnités toucherez-vous vraiment pour un arrêt de travail pour garde d’enfants ou maladie ?
Vous avez sûrement dû vous mettre en arrêt de travail à cause de l’épidémie du Covid-19. Ainsi, vous bénéficierez d’une indemnité versée par la Sécurité sociale, qui peut varier de 50 à 100% du salaire.
Le montant des indemnités que vous allez toucher va différer si vous avez été exposé au virus et que vous êtes contaminé ou en isolement ou si vous devez vous occuper de vos enfants âgés de moins de 16 ans.
Quel sera le montant de vos indemnités pour un arrêt de travail?
Pour un arrêt maladie « classique », soit pour une personne infectée par le Covid-19 ou en isolement, les indemnités journalières (IJ) correspondront à 50% du salaire journalier de base. Il sera calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant l’arrêt de travail. Cela correspond à la somme des salaires sur trois mois divisée par 91,25.
L’indemnité journalière n’excédera pas 45,55 brut, ce qui correspond à 2770,96 euros brut mensuels. Un salarié qui perçoit mensuellement 3000 euros sera indemnisé à hauteur de 45,55 brut.
Toutefois, une personne payée au-dessus de la limite de 2770,96 euros peut être indemnisée bien en dessous de 50% de son salaire. Pour une personne gagnant 3000 euros, son salaire journalier de base se chiffre à 98,63. Ainsi, comme elle ne touchera que 45,55 euros au titre de IJ, elle perçoit en réalité 46,18% de son salaire. Dans ce cas, le travailleur pourra bénéficier d’un accord d’entreprise qui prévoit le versement d’une indemnité supplémentaire.
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Concernant l’arrêt de travail pour la garde d’enfants
Pour les parents qui sont en arrêt de travail pour s’occuper de leurs enfants, l’indemnisation n’est pas la même. Muriel Pénicaud l’a expliqué, ce lundi 16 mars : « Si vous êtes un des deux parents qui gardez votre enfant, dans ce cadre là, vous êtes en arrêt maladie sans certificat médical, sans être malade, et là vous avez au moins 90% de votre salaire. »
Dans ce cas, c’est votre employeur qui s’occupe de tout. Et, en fonction des entreprises, l’allocation peut atteindre les 100%. C’est ce qu’a rappelé la ministre : « Selon les conventions collectives, c’est 90% ou 100%. On va obliger les employeurs à payer la partie complémentaire jusqu’à 90%. »