En CDI, un homme paye une fortune pour vivre dans 4 m² à Paris
Depuis 4 ans, un homme loue un espace de 4 m² dans le XXe arrondissement parisien. En plus d’être loin de la surface minimum requise pour louer ce bien, le propriétaire demande 550 euros par mois. Un symbole de la situation de l’immobilier parisien !
Au fil des années, le marché locatif parisien devient un véritable cauchemar. À Paris, les étudiants et les personnes en difficultés financièrement se retrouvent à payer mensuellement jusqu’à 600 euros pour 10 m². Malgré ça, les bailleurs ne peuvent pas décider de louer n’importe quel bien. En effet, la loi impose une surface minimum de 9 m² et 2,20 mètres de hauteur sous plafond.
Malgré ça, la capitale française renferme toujours des chambres de bonnes ou des petits espaces occupés. Le Parisien, rapporte que 58 000 personnes se trouvent dans ce cas à Paris.
Immobilier parisien : Moins de 5 m² pour 550 euros par mois
Sur SeLoger, on avance que le prix au m² moyen d’une pièce meublée à Paris revient à 40,30 €. Malgré ce prix déjà exorbitant, ce n’est rien à côté de ce quadragénaire qui se livre dans Le Parisien. En CDI, ce serveur loue un 4,70 m² dans le XXe arrondissement de Paris (bien loin des 9 m² minimum).
Pour pouvoir vivre dans cette buanderie, l’homme débourse 550 euros par mois ce qui revient à 117 euros/m². Le quotidien parisien compare ce bien à « une tombe ». Le serveur est à bout, pour dormir il dispose d’une mezzanine à 50 centimètres du plafond. Surtout que l’appartement devient de plus en plus insalubre avec la présence de rats et des fuites.
c’est normal ca ????? salle de sport à proximité donc tranquille pas de douche ????? c’est meme pas humain en fait, on traite les etudiants comme si c’etait des sous merdes pic.twitter.com/UpdeQwP4zM
— 💌 (@jsuisgemo) August 21, 2022
Toujours dans Le Parisien, cet immigré d’Algérie raconte que l’agence immobilière lui proposait 300 euros contre cet appartement. « Je me suis bien dit que c’était petit, mais je n’allais pas dormir dans la rue », raconte-t-il. Mais celui-ci a signé trop vite puisqu’il raconte que la propriétaire aurait menti sur la surface du bien immobilier.
La propriétaire est une Ukrainienne d’une quarantaine d’années vivant dans le XVIe arrondissement de Paris dans un appartement « cossu ». Mais le locataire a découvert le pot aux roses trop tard lorsqu’il a récupéré les clefs chez elle.