Coronavirus : la France refuse une possibilité permettant d’effectuer jusqu’à 300 000 tests de dépistage par semaine
Depuis le 13 mars dernier, le gouvernement possède une solution pour augmenter considérablement les capacités de tests de dépistage en France. Pourtant, rien n’a été mis en place.
Dépister l’entièreté de la population française
Les experts sont formels. Afin d’endiguer l’épidémie de coronavirus qui touche actuellement le monde entier ainsi que la France, les tests de dépistage permettraient de sauver la population. Plus on effectue de tests, plus les scientifiques seront aptes à évaluer le taux de contamination d’une région ou d’un pays.
Ainsi, cela permet de cibler les populations contaminées, les isoler et de briser la chaîne de contamination. Cette stratégie consiste donc à dépister l’entièreté de la population. Cela est déjà mis en place en Corée du Sud et récemment en Allemagne.
La France a une solution pour effectuer 150 000 à 300 000 tests de dépistage par semaine. Toutefois, rien n’a été fait pour mettre en place ces multiples dépistages.
Les laboratoires départementaux sont capables d’effectuer des milliers de tests de dépistages
La pénurie est le principal argument du gouvernement. Selon les informations du Point, la France pourrait augmenter considérablement ses capacités de tests grâce aux laboratoires vétérinaires aussi nommés laboratoires départementaux.
Au total, 75 laboratoires sont immédiatement disponibles et demandent, en vain, d’être réquisitionnés pour réaliser des tests de dépistage. Jean-Louis Hunault, président du SIMV (Syndicat de l’industrie du médicament et du diagnostic vétérinaires), est formel : « Il suffirait de vérifier auprès de l’Institut Pasteur que nos kits sont fiables, de les adapter au besoin. C’est l’affaire de quelques jours. »
Ces laboratoires ont même adressé une proposition par mail au directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. Ils expliquent qu’ils sont capables, sous un délai de 15 jours, de réaliser entre 150 000 et 300 000 tests PCR par semaine.
Cependant, le gouvernement ne répond pas. Le personnel de ces laboratoires se lamente : « On nous répète, depuis, que le dossier est à l’étude. » Pour l’instant, l’unique réponse du ministère de la santé n’est autre que : « C’est à l’étude. Nous avons des normes réglementaires à respecter. »