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Une femme condamnée à de la prison pour avoir avorté trop tard !

Publié par Léa Lecuyer le 17 Juin 2023 à 16:34
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Au Royaume-Uni, une femme de 44 ans a fait usage de la pilule abortive durant sa grossesse en 2020. Enceinte de 32 à 34 semaines, celle-ci avait dépassé le délai légal instauré dans le pays. Ce lundi 12 juin, la justice l’a condamnée à 28 mois de prison.

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28 mois de prison dont 14 avec sursis

L’affaire résonne au-delà des frontières. Ce lundi 12 juin 2023, une Britannique âgée d’une quarantaine d’années a écopé de plus de deux ans de prison dont la moitié avec sursis. Une condamnation qui fait suite à son interruption volontaire de grossesse durant le confinement en 2020, et ce, plusieurs semaines après le délai légal autorisé.

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La mère de famille avait menti aux médecins sur la durée de la gestation pour recevoir des pilules abortives. Enceinte de 32 à 34 semaines en réalité, les personnes attendant un enfant ont la possibilité d’avorter jusqu’à la 24e semaine de grossesse. Une liberté qui s’applique en Angleterre, au pays de Galles et en Écosse.

Mère de trois enfants, les services d’avortement auraient alors évalué sa grossesse à sept semaines. Une estimation qui les aurait conduits à lui fournir les médicaments nécessaires d’après les informations qu’elle avait données.

En mai 2020, alors qu’elle tentait d’avorter, celle-ci a cependant dû appeler les secours. En plein travail, elle avait fini par accoucher. Le nourrisson n’a pas survécu. Voyant le jour durant l’appel, il a été prononcé mort par les médecins à l’hôpital 45 minutes plus tard.

Une femme est condamnée à deux ans de prison pour avoir avorté plus de huit semaines après le délai autorisé

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Une condamnation qui pousse à réagir

Accusée d’avoir causé la mort d’un enfant qui aurait pu naître en vie, elle avait finalement plaidé non-coupable à l’encontre du motif de « child destruction » . Cette dernière a cependant reconnu sa culpabilité pour avoir utilisé des médicaments afin d’avorter.

Ayant menti sur la durée de sa grossesse aux services d’avortement, l’accusation a statué cette prise de pilule comme « un acte planifié et délibéré » .

Alors qu’une loi datant de 1861, soumet les femmes qui interrompent leur grossesse hors du cadre légal jusqu’à la condamnation à de la prison à perpétuité, la décision rendue par le tribunal ce lundi a suscité l’indignation.

« Nous sommes choqués et consternés par la décision de condamner une mère de trois enfants à 28 mois de prison pour avoir utilisé des pilules abortives pour mettre fin à sa propre grossesse » , a commenté le British Pregnancy Advisory Service.

Souhaitant faire modifier la loi, cette organisation qui s’occupe de la prise en charge de l’avortement dans le pays a ajouté : « Les femmes vulnérables dans les circonstances les plus incroyablement difficiles méritent davantage de notre système juridique » .

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