Fermeture imminente des écoles ? Les tests salivaires pourraient ne pas suffire…
Dès ce lundi 1er mars, jour de la rentrée pour les élèves de la zone C, le gouvernement déploie de nombreux tests salivaires dans les écoles. Cela a pour but de briser les chaînes de contaminations. Et d’ainsi, pouvoir garder les écoles ouvertes, comme l’a toujours souhaité Jean-Michel Blanquer.
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Des tests salivaires déployés dans les écoles
Les vacances scolaires sont déjà finies pour les élèves de la zone A depuis une semaine et viennent de se terminer pour ceux de la zone C. Afin de briser les chaînes de contamination en milieu scolaire, le gouvernement a déployé des tests salivaires dans les établissements scolaires.
En effet, depuis la fin du premier confinement, Jean-Michel Blanquer s’efforce de garder les écoles ouvertes pour éviter le décrochage scolaire. De ce fait, avant les vacances de février, la Haute Autorité de santé a accepté le déploiement de tests salivaires pour les enfants.
Ces tests sont moins intrusifs, ils consistent à cracher dans un tube, puis ce dernier est transmis à un laboratoire. Dans chaque zone, près de 50 000 tests sont prévus. Ainsi, le rythme de tests devrait augmenter de 80 000 à 300 000 par semaine.
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Une stratégie qui cible les établissements dans les zones à risque
Ces tests salivaires seront délivrés dans les écoles qui sont situées dans « les zones à risque ». Le ministère précise également que ce seront des dépistages « one-shot ». Il n’y aura pas de deuxième test.
Les élus sont satisfaits de cette alternative, alors qu’ils demandaient la fermeture des écoles. Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève, ne comprend pas l’entêtement du gouvernement envers les écoles. « La recherche scientifique évolue, on sait maintenant que le virus se transmet entre enfants, et d’enfant à adulte« , explique-t-il.
De plus, les variants du virus contaminent également les enfants. Cela peut expliquer l’augmentation du nombre de contaminations. Alors, l’exécutif a pris la décision de fermer automatiquement les classes s’il y a la présence des variants sud-africain ou brésilien. En revanche, ce n’est pas le cas pour le variant britannique. Puisqu’il est désormais majoritaire en France, le gouvernement craignait que trop d’établissements ferment leurs portes.
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