Un drapeau nazi déposé sur un cercueil : L’Église complètement indignée
Ce mardi 11 janvier, on apprenait qu’un drapeau nazi avait été posé sur le cercueil d’une militante néofasciste devant une église de Rome, pour ses funérailles. Une véritable indignation pour le pays, la capitale, et particulièrement pour le diocèse de la ville.
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Funérailles fascistes
Une véritable indignation pour le diocèse de Rome. En Italie, ont eu lieu des funérailles bien particulières. En effet, sur une photo publiée par le quotidien italien Le Republica datant du 11 janvier, on pouvait apercevoir un cercueil recouvert d’un drapeau nazi, devant l’église Santa Lucia. Ce cercueil, c’est celui de Alessia Augello, militante et membre du groupe néofasciste Forza Nuova, et décédée à 44 ans d’une thrombose veineuse profonde.
Lors de la cérémonie, on peut donc observer les personnes présentes en deuil, devant ce cercueil recouvert du symbole du IIIe Reich : la croix gammée, et cette couleur rouge omniprésente. Parmi ces personnes, des membres de Forza Nuova, ayant reproduit le salut fasciste durant les funérailles. Le diocèse de Rome confirme les dires en affirmant que certains individus présents auraient crié et fait des gestes en rapport avec « cette idéologie extrémiste » .
Indignation pour l’institution italienne chrétienne
C’est un véritable coup de massue pour le pays, et plus précisément pour l’institution italienne de la religion chrétienne, qui n’admet et ne conçoit en aucun cas de tels actes. Le diocèse de Rome a décrit la scène comme un « symbole horrible incompatible avec le christianisme » . Alessandro Zenobbi, le curé de la paroisse, s’est également exprimé sur le sujet, en partageant sa « profonde tristesse, déception et consternation pour ce qui s’est passé, tout en prenant ses distances par rapport à chaque mot, geste et symbole utilisé à l’extérieur de l’église » .
Forza Nuova est un groupe fondé en 1997, autour d’une idéologie d’un parti politique italien, basé sur le néofascisme. En 25 ans d’existence, la communauté a fait parler d’elle pour ses multiples manifestations violentes, dans la tradition des organisations agressives de l’extrême droite active italienne de l’époque. Dernièrement, le groupe était accusé en octobre dernier d’être à l’origine de violentes manifestations dans le centre de Rome.
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