Un directeur de magasin LIDL licencié : il entame une grève de la faim
Le directeur d’un établissement LIDL dans l’Yonne s’est récemment fait licencier d’une manière qu’il estime injuste. Pour protester, il décide d’entamer une grève de la faim avec le soutient des autres employés.
Un licenciement contesté
Cet ancien directeur du magasin de Joigny a été accusé par l’enseigne d’avoir volé 89,95 euros d’articles à un autre magasin LIDL. Il a reçu une lettre de licenciement le 15 avril dernier. Cet évènement est considéré par l’entreprise comme une cause réelle et sérieuse permettant le licenciement. Il lui est reproché exactement, le fait d’avoir pris du magasin sans payer à des fins personnelles des articles du supermarché. Il avait en réalité pris ces articles en prévenant ses collègues et a remboursé le montant 3 jours plus tard.
Mais le leader de la distribution a estimé que ce geste a altéré le lien de confiance entre l’employeur et le préposé. Il a manqué à ses obligations de loyauté. LIDL a indiqué ne pas compter revenir sur sa décision. Il peut toujours contester cette décision devant les juridictions compétentes si aucun accord amiable est trouvé. L’ancien directeur a par ailleurs le soutient de ses collègues. Il a donc décidé d’entamer une grève de la faim.
Une grève de la faim pour contester
Il indique commencer cette grève dans l’unique but d’obtenir sa réintégration. L’homme licencié n’a également pas apprécié la parole non tenue par son employeur. Celui-ci a assuré le 6 avril dernier qu’il aurait pour cette faute une simple mise à pied de 5 jours.
Les autres employés s’étaient mis en grève également en début de semaine, appréciant le travail de leur directeur. Il trouve d’autant plus injuste cette décision qu’il a emprunté ces articles dans un autre magasin de l’entreprise où il avait effectué une journée de travail pour dépanner un manque de personnel. Il a, qui plus est, remboursé son « emprunt » et a mis 3 jours pour le faire car justement il était occupé par son travail.
Mercredi un médecin envoyé par son syndicat l’a examiné, l’homme est déterminé à continuer autant qu’il puisse le faire.