Supermarchés : attention, la composition de vos aliments a peut être changé et vous ne le savez même pas
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Actuellement, l’industrie agroalimentaire est confrontée un certain nombre de difficultés d’approvisionnement. Et compte tenu de la crise sanitaire, cela ne devrait pas s’arranger de sitôt. C’est la raison pour laquelle, certaines enseignes ont décidé de modifier légèrement la recette de leurs produits mais sans le préciser sur l’étiquette. Une pratique dénoncée par l’O.N.G.Foodwatch mais expliquée par les services de la DGCCRF.
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Crise sanitaire : aux grands maux les grands remèdes
Avec les difficultés d’approvisionnement depuis le début de la crise sanitaire, l’industrie alimentaire commence doucement à modifier certaines de ses recettes sans forcément le préciser sur l’étiquette. En tous les cas, c’est ce que rapporte l’O.N.G. Foodwatch qui craint d’ores et déjà des dérives. « Foodwatch a découvert que des règles ont été très assouplies pour les fabricants. Au point qu’ils sont autorisés à produire des denrées dont la composition diffère de ce qui est indiqué sur l’étiquette. (…) Alors, comment savoir ce que nous mangeons réellement ? »
Sauf que du côté de la répression des fraudes, la DGCCRF, il ne s’agirait que « d’une tolérance ponctuelle. »
« Dans ces circonstances exceptionnelles, au cas par cas (des produits peuvent être) formulés de façon légèrement différente qu’à l’accoutumée ou fabriqués dans un site de production différent du site habituel, sans que cela ne soit reflété avec exactitude sur leur étiquetage. Les modifications d’étiquetage sont en effet impossibles à satisfaire dans un laps de temps aussi court et l’activité des fournisseurs d’emballages est elle-même affectée par la crise du Covid-19. »
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Assurer l’approvisionnement des supermarchés
Comme les industriels de l’agroalimentaire ont des problèmes d’approvisionnement, la DGCCRF rappelle l’« impératif majeur d’assurer l’approvisionnement des supermarchés. » Et pour dédramatiser encore un peu plus la situation, le porte-parole explique.
« On ne va pas empêcher la mise sur le marché d’un produit parce qu’il y a une modification temporaire d’approvisionnement qui fait que la recette a un peu évolué. On est sur des modifications mineures qui ne vont pas mettre en danger la sécurité des consommateurs. »
De toute façon, et même avec la crise sanitaire, tous les industriels doivent impérativement soumettre des changements à la DGCCRF. Quant à l’O.N.G., elle demande simplement aux distributeurs de jouer sur la transparence. « Nous souhaitons maintenant que les distributeurs et les marques soient aussi transparents en diffusant largement l’information détaillée dans les rayons des magasins, sur leurs sites et réseaux sociaux. »
