Covid-19 : entre couvre-feu et confinement, quelle solution est la moins impactante pour le moral des Français ?
Ce début d’année a un goût amer pour les Français. Alors que l’année 2020 a été difficile pour le moral des citoyens, le gouvernement entend bien établir un confinement en dernier recourt. Entre le confinement et le couvre-feu, qu’est-ce qui est le moins impactant pour le moral des Français ?
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Covid-19 : le gouvernement instaurera le couvre-feu qu’en dernier recourt
Depuis le 15 décembre, de folles rumeurs tournent autour d’un nouveau confinement. Une décision qui pourrait bien exaspérer les Français, et que le gouvernement ne souhaite instaurer qu’en dernier recourt. Dans un discours, Emmanuel Macron a même indiqué que l’intérêt du couvre-feu est d’impacter au minimum le moral des citoyens.
C’est pourquoi l’Etat fait évoluer sans cesse les mesures sanitaires, obligeant les centres commerciaux de plus 20 000 m² à fermer leurs portes. « Au printemps dernier, tout était mélangé, temps, espace, lieu de vie et de travail, famille, boulot. Les personnes seules ont manqué de lien social » expliquent bien souvent les psychologues, qui soulignent l’isolement des personnes vivant seules, et l’impact moral du confinement sur les familles.
Couvre-feu ou confinement ? Quelle décision est moins impactante pour le moral des Français ?
En fin d’année 2020, une enquête IFOP avait dévoilé que le moral des Français avait fortement diminué par rapport à 2019. Une baisse de moral due, bien entendu, au confinement et à la mise en place des mesures sanitaires. Selon une dernière enquête de Santé publique France, « les états anxieux et dépressifs ainsi que les problèmes de sommeil se maintiennent à un niveau élevé » , même avec l’instauration du couvre-feu.
En effet, de nombreux Français se sentent obligés de se lever seulement pour travailler la semaine, et sont anxieux de ne pas être rentré à 18 heures chez eux. Depuis l’instauration du couvre-feu à 20 heures, puis à 18 heures, de nombreux psychologues déplorent une « illusion de la normalité » , tout en excluant la sociabilisation.
Entre un confinement qui coupe les Français de toute vie sociale et professionnelle, et un couvre-feu qui empêche les citoyens de faire des rencontres et de se sociabiliser, c’est un peu comme choisir entre la peste et le choléra.
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