Covid-19 : « On va droit dans le mur »… cette révélation glaçante qui indique que l’épidémie prend un terrible tournant
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Alors que l’Ile-de-France vient de se reconfiner, les marqueurs permettant de rendre compte de la diffusion du virus s’affolent.
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Jeudi 18 mars dernier, le gouvernement a décidé de reconfiner l’Ile-de-France ainsi d’autres départements pour au moins quatre semaines. Et ce n’est pas pour rien puisque les chiffres de l’épidémie inquiètent de plus en plus. En effet, les marqueurs permettant de rendre compte de la diffusion du Covid-19 sur le territoire s’affolent.
Des chiffres qui inquiètent
Ce mardi 23 mars, le taux d’incidence en Ile-de-France est de 549 cas pour 100 000 habitants, contre 350, il y a deux semaines. De même pour le nombre d’hospitalisations pour formes graves qui ne cessent d’augmenter. Aujourd’hui, 1325 malades sont hospitalisés dans les unités de soins critiques de la région, ce qui est davantage préoccupant que lors du pic de la deuxième vague.
Face à cette croissance du nombre de cas et d’hospitalisation, le directeur de l’Agence régionale de Santé d’Île-de-France, Aurélien Rousseau, avait demandé la déprogrammation de 40% des interventions sans lien avec le coronavirus. « Il faudra peut-être aller plus loin, et déprogrammer davantage encore d’opérations, mais cela pose de gros problèmes. Dans la région parisienne, l’épidémie s’emballe, tous les indicateurs progressent de façon violente. Il faut qu’on arrive à casser ces courbes, pour reprendre le contrôle de l’épidémie » , a-t-il déclaré au Monde.
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Des prochaines semaines tendues
Mais il n’est évidemment pas le seul à fortement s’inquiéter des places en réanimation. Les soignants alertent contre le manque de lits. « La proportion de lits Covid dans le service et l’intensité des soins augmentent progressivement. On a commencé d’abord avec huit lits, maintenant on est à 20 lits. On a des paliers qui sont anticipés et vont monter encore un peu. Mais l’élastique se tend de plus en plus » , a déclaré à BFMTV Nicolas Roche, chef du service de pneumologie de l’hôpital Cochin AP-HP.
Le personnel hospitalier s’attend donc à des prochaines semaines très difficiles et sous tensions, particulièrement dans les départements confinés.
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