Coronavirus : vers un bracelet électronique pour les personnes contaminées ?
C’est une nouvelle mesure que le gouvernement pourrait mettre en place pour faire face au Coronavirus. De nombreux pays ont déjà opté pour le suivi de la population, soit avec des bracelets électroniques, soit avec une application de tracking. Est-ce au tour de la France ?
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Le suivi des personnes testées positives au Coronavirus
RTL dévoile ce sur quoi planche le gouvernement français. Pour éviter la propagation du Coronavirus, il se pourrait que les personnes testées positives soient suivies. Ce suivi se ferait à l’aide d’objets connectés qui ne consistent pas à « suivre les malades, ni de géolocalisation » précise le cabinet du secrétariat d’État au numérique.
Le cabinet ajoute qu’ « Il ne s’agit pas d’être coercitif, on est sur une démarche uniquement volontaire qui concerne tous les Français. On réfléchit à des solutions pour les gens qui n’ont pas de smartphone et ceux qui ne savent pas l’utiliser même si la cible principale de l’application sont les gens vivant en milieu urbain dense et utilisant des transports en commun ». Le gouvernement doit donc choisir un des nombreux projets proposés pour établir une liste de l’entourage d’une personne testée positive.
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Comment se protéger du Coronavirus ?
Au départ, il était question d’une application de tracking nommée StopCovid qui a pour objectif de tracker les personnes positives au Coronavirus dans leurs déplacements après le déconfinement. Toutefois, le patron de la société toulousaine Sigfox propose l’alternative des bracelets connectés. Ce dernier explique que « L’idée est d’avoir un bracelet, ou un autre objet connecté, qui ne soit pas relié au smartphone et permettrait de connaître les personnes croisées par son porteur durant la journée et celles qui se sont rendues dans différents lieux ».
Ces arguments sont percutants quand il compare l’application et le bracelet : « Le but n’est pas de traquer une personne pour savoir si elle est allée à la Poste ou au supermarché mais d’aider les autorités à gérer la circulation du virus. C’est un acte de civisme, comme l’attestation de sortie. Une fois que le bracelet est enlevé, c’est fini. Alors que le téléphone restera dans notre poche après la crise ». La Belgique, Corée du Sud et l’Italie utilisent ou songent à mettre en place ce type de suivi. Quelle solution va choisir le gouvernement ?
Source : RTL
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