Coronavirus : le gros coup de gueule des élèves infirmiers payés 50€/semaine
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En première ligne face au Coronavirus, le personnel médical est à bout de forces. Toute l’aide supplémentaire est la bienvenue. Les étudiants infirmiers travaillent également dans les unités Covid-19 des hôpitaux français pour un salaire de misère qu’ils dénoncent.
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Les étudiants infirmiers face au Coronavirus
C’est sur France Info, que les étudiants infirmiers expriment leur ras-le-bol et leurs inquiétudes. En effet, même s’ils sont sur le terrain toute la semaine et 12h par jour pour faire face au Coronavirus, les étudiants sont considérés comme des stagiaires et ne sont rémunérés que 50€ la semaine de travail. En cette période de crise, être payé 1,42€ de l’heure est tout sauf motivant et gratifiant. Pire, les étudiants de première et deuxième année touchent 0,80 et 1,08€ de l’heure !
Un étudiant de 23 ans, se confie au média le 14 avril : « On a l’impression de ne rien valoir ». C’est pour cela qu’un décret en date du 28 mars, promet l’augmentation des rémunérations en cas de réquisition des étudiants. Cette hausse de salaire se fait encore attendre aujourd’hui ! Toutefois, certaines régions ont promis une revalorisation des indemnisations à hauteur de 1400€. Le montant doit être versé courant mai.
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Des problèmes de rémunération durant l’épidémie de Coronavirus
Pour un étudiant qui s’exprime sur France Info : « En temps normal, en stage, on est ajoutés à l’équipe, si on n’est pas là, cela ne doit rien changer au fonctionnement du service. On n’est pas du tout dans des conditions de stage normales qui nous permettraient d’apprendre notre travail correctement ». En effet, les conditions de travail ont complètement évoluées face au Coronavirus. Les étudiants sont sur le front autant que les infirmiers et médecins et font face à un virus encore méconnu et dangereux.
Cet étudiant fait face à un « sentiment d’humiliation ». Il ajoute : « On est envoyés en première ligne et on nous méprise. On a l’impression de ne rien valoir. C’est gentil de nous remercier, de nous dire que l’on est des héros, mais ce n’est pas cela qui nous fait vivre ». Par ailleurs, « cela exacerbe le sentiment que notre passion est exploitée contre nous », « On nous dit : t’as envie d’aider, ben tu le fais gratuitement, ou pour 50 euros par semaine ».
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