Couvre-feu : les images surréalistes d’une fête clandestine de 120 personnes dont… un médecin réanimateur !
Alors que la deuxième vague de Coronavirus sévit en France, le gouvernement a pris des mesures pour endiguer la menace. Malgré un couvre-feu imposé, des fêtes clandestines se tiennent, notamment à Marseille.  Voici ce qu’on découvert des journalistes infiltrés :
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Coronavirus : le couvre-feu est-il respecté ?
Désormais, une majeure partie de la France doit respecter un couvre-feu à 21 heures. En effet, la France subit la deuxième vague de Coronavirus considéré comme plus puissante que la première. Mais l’entièreté de la population respecte-t-elle ces nouvelles réglementations ? Dans un reportage intitulé « Ma vie dans les fêtes clandestines » du 22 octobre 2020, on voit des journalistes d’Enquête Exclusive infiltrés dans une fête clandestine sur le Vieux-Port de Marseille.
Le vendredi 16 octobre, la première nuit de couvre-feu va débuter à minuit, pourtant à 22h30 les journalistes ont reçu l’adresse où une fête clandestine va avoir lieu, après s’être inscrit sur un groupe Facebook. Munie d’une caméra cachée, ils se rendent à la fête clandestine alors que la population Marseillaise est censée rester à la maison.
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Des fêtes clandestines en période de Coronavirus
Une fois arrivés à destination, les journalistes découvrent avec effroi la présence de 120 personnes entassées dans un appartement en pleine épidémie de Coronavirus. Sans distanciation physique ni masque, les participants dansent collés les uns aux autres, sans la moindre crainte. Seuls les journalistes sont munis d’un masque, ce qui étonne les fêtards : « Mais si, il faut l’attraper. Moi, je l’ai attrapé, à nos âges, on ne sent rien du tout ! ». Pire, ils tombent sur un médecin qui affirme porter le masque avec ses patients, ne pas s’approcher de ses parents pour pouvoir continuer à sortir.
Alors que 60 policiers sont en poste pour surveiller le bon déroulement de cette première nuit, les organisateurs ont mis un stratagème en place : « En cas de contrôle de police, nous devrons passer en mode furtif, sans un bruit, le temps qu’ils partent. L’électricité sera coupée le temps du contrôle ».Â
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