Réveillon : ces produits qui risquent d’être en rupture de stock à cause de la fermeture des frontières au Royaume-Uni
Alors qu’une nouvelle souche plus dangereuse du Coronavirus vient d’être détectée au Royaume-Uni (voir ici), le pays a pris toutes les mesures pour éviter la propagation dans le monde. Pour cela, les frontières sont désormais closes bloquant ainsi des produits très attendus pour le réveillon de Noël. Découvrez les inquiétudes de la France dans la vidéo ci-dessous :
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Le Coronavirus vient perturber le réveillon de Noël
La fin de l’année est aussi intense que début 2020. Détectée au Royaume-Uni, une nouvelle souche du Coronavirus considérée comme plus dangereuse paralyse le pays. Pour éviter une propagation mondiale, l’Angleterre a décidé de fermer ses frontières alors que les autres pays de l’Union européenne ont stoppé les correspondances pendant 48 heures.
Ces décisions donnent lieu à la perturbation des livraisons puisque de nombreux camions sont bloqués en Grande-Bretagne. Invité sur BFM TV, le PDG de Système U a tenu à prévenir les Français d’une possible pénurie de poissons et de fruits de mer pour Noël. Des produits comme « des langoustines vivantes, des noix de pétoncles, des queues de lotte qui sont bloquées dans les camions et que nous n’aurons peut-être pas pour les fêtes », indique-t-il.
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Le Coronavirus met en lumière les problèmes post-Brexit
Par ailleurs, la situation n’est pas prête de s’arranger puisque le patron d’une entreprise spécialisée dans la transformation des produits de la mer, Arnaud Delaforge, indique sur RTL puisque les camions sont bloqués pour 48 à 72 heures. Une chose est sûre, les Français ne pourront pas savourer du poisson frais pour le réveillon.
Ce souci fait ressortir un second problème : comment allons-nous nous approvisionner de produits de la mer une fois le Brexit en place ? C’est également la question que se pose le PDG de Système U qui songe d’ores et déjà au 1er janvier prochain (date de la séparation). En effet, il rappelle que « la pêche en eau britannique représente jusqu’à 75 % de leurs prises ».
Bien sûr, cette problématique dépendra de l’accord entre le pays sortant et Bruxelles. Décidément, avec le Coronavirus, cette année ne nous fait pas de cadeau.
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