Phénomène inquiétant : les crachats sur les policiers se multiplient dans cette région de France
C’est une tendance qui à l’air de se confirmer dans la France entière mais plus particulièrement en Bretagne. En effet, depuis le début de l’épidémie de coronavirus, certains habitants se sont mis à cracher au visage des forces de l’ordre lors de contrôles. Une mauvaise habitude peut avoir des conséquences dramatiques pendant cette période compliquée.
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Coronavirus : les Bretons montent au front !
Depuis le 15 mars dernier, les forces de l’ordre constatent une augmentation du nombre de crachats lors des contrôles. La semaine dernière, à Saint-Malo, c’est un homme violent qui est accusé de tapage nocturne qui se met à cracher au visage d’un des policiers en jurant qu’il va lui transmettre le coronavirus. « C’est un moyen d’intenter à l’intégrité des agents en essayant de leur transmettre le virus ou alors de leurs faire peur », explique l’un des bradés de la gendarmerie.
Visiblement, la situation ne se cantonne pas qu’à Saint-Malo puisque les mêmes comportements sont observés à Saint-Brieuc, Lorient, Vannes ou encore, Quimper. « Lorsque certaines personnes vous crachent dessus en disant qu’elles ont le virus, Siimpossible de savoir si c’est la vérité sur le moment. Mais si c’est vrai ça veut dire qu’on rentre le soir dans notre famille avec la possibilité d’avoir attrapé la maladie. Cela oblige l’agent à se confiner dans le confinement. »
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Des tests plus fréquents
En raison de l’épidémie de coronavirus, la police fait face à une situation extraordinaire. En effet, en se faisant régulièrement cracher dessus, ils sont bien obligés de faire passer plus régulièrement des tests aux personnes interpellées. Rien que la semaine dernière, à Saint-Brieuc, ce sont trois personnes qui sont concernées.
Évidemment, et comme l’indique un membre des forces de l’ordre, « c’est une vraie source de stress. » Du côté de Rennes, c’est un peu différent puisque la personne interpellée est directement conduite chez le médecin. Et si « celui-ci présente des symptômes de Covid-19, les fonctionnaires ne sont pas mis à l’écart, mais ils ont pour consigne de contrôler leur température. Et si au bout de quelques jours ils présentent des symptômes, ils doivent téléphoner a un médecin. » Quoi qu’il en soit, la loi ne laisse absolument pas passer ce genre de geste puisqu’il s’agit d’une circonstance aggravante avec une comparution immédiate.