Consommation de cannabis : l’amende forfaitaire généralisée dès aujourd’hui !
À partir d’aujourd’hui, les consommateurs de cannabis ne passeront plus par la case tribunal. En effet, l‘amende forfaitaire pour détention de cannabis se généralise sur l’ensemble du territoire.
La généralisation de l’amende forfaitaire pour détention de cannabis
Au début de l’été, Jean Castex l’a annoncé : à partir du premier septembre, l’amende forfaitaire est généralisée pour consommation de drogue. Cette amende forfaitaire pour les délits de stupéfiants était en cours d’expérimentation dans certaines villes comme Reims (Marne), Rennes (Ile-et-Vilaine), Créteil et Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne). Mais à partir d’aujourd’hui, elle est généralisée sur tout le territoire français. Désormais, pour un joint fumé dans la rue, il pourra vous coûter 200 euros voire même jusqu’à 450 euros ou plus. Cette mesure qui concerne maintenant toute la France, permettra aux forces de l’ordre de « verbaliser, sous l’autorité de la justice, de la manière la plus simple un délit, d’appliquer une sanction sans délai ».
Cette amende forfaitaire délictuelle de 200 euros a été créée par une loi de 2018. Celle-ci s’applique à toutes les drogues mais vise majoritairement les usagers de cannabis. Si l’amende est réglée sous quinze jours, elle sera minorée à 150 euros. Cependant, au-delà de 45 jours, l’amende sera majorée à 450 euros. Toutefois, cette amende doit respecter certaines conditions : être majeur, reconnaître les faits et être en possession de moins de 10 grammes de cocaïne ou 100 grammes de cannabis. Les consommateurs seront alors directement verbalisés et recevront un procès-verbal et une amende. Ce règlement expéditif vise notamment à désengorger les tribunaux.
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« la sécurité c’est aussi et d’abord la proximité«
Le Premier ministre, Jean Castex a affirmé que cette mesure devrait se montrer efficace « contre les points de revente qui gangrènent les quartiers« . Une affirmation qu’il a tenue à expliquer après avoir « déambulé » dans le quartier des Moulins à Nice. Un quartier qui est un haut lieu des trafics de drogue et un lieu de violences depuis plusieurs jours. Lors de son discours il a tenu à dire : « Le dernier mot, c’est la République qui doit l’avoir et personne d’autre ».
De plus, parmi les autres mesures, Jean Castex veut engager « une expérimentation sur l’extension des compétences de la police municipale dans un cadre qui sera fixé par les ministres » Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti, car « la sécurité c’est aussi et d’abord la proximité« , a-t-il ajouté.
Source : LCI
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