Confinement prolongé ? La déclaration qui inquiète
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D’après le Pr Philippe Amouyel, le confinement risque d’être prolongé. En effet, le nombre de contaminations est encore trop élevé et les effets de la vaccination sont longs à se faire ressentir.
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Le confinement de quatre semaines risque d’être prolongé
Le Pr Philippe Amouyel, professeur de Santé publique à l’université de Lille, s’inquiète. « Nous sommes toujours dans la course à la vaccination. Mais déjà, il faut se projeter. Celle-ci va heurter un plafond de verre aux alentours de 60% de personnes vaccinées en France et cela ne sera pas suffisant pour atteindre l’immunité collective, qui dépasse les 80% ».
Le confinement est établi pour une durée de quatre semaines. Malgré cette durée, le professeur estime qu’il « risque d’y avoir une prolongation aux quatre semaines imposées par le Président ».
Ainsi, le Pr Amouyel précise : « L’impact des mesures prises risque d’être long. Nous sommes encore sur un plateau de contamination qui reste très élevé (de l’ordre de 40 000 par jour). Dans le Nord, nous sommes plus haut que lors de la première vague et nous tenons grâce aux déprogrammations ».
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« Une stratégie claire de déconfinement »
Cependant, le confinement risque d’être prolongé à cause de plusieurs raisons. D’abord, le nombre de contaminations reste trop élevé. De plus, le Professeur estime que si l’on déconfine trop vite, « l’épidémie va reprendre rapidement ».
Face au variant brésilien, la France a décidé de suspendre les vols entre les deux pays au moins jusqu’au 19 avril. Cette mesure est « une bonne chose car le second risque est celui du développement de variants avec la crainte de la perspective d’une quatrième vague ».
Aussi, les écoles rouvriront le 26 avril. Pour le professeur, il faut « s’en donner les moyens ». Ainsi, le professeur précise : « Protocole, vaccination du personnel enseignant, gestion de la circulation des flux dans et autour des écoles… Quand on est confiné, il faut une stratégie claire de déconfinement« .
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