Confinement : des femmes verbalisées pour l’achat de protections périodiques
Les règles du confinement sont strictes, mais des femmes ont eu la surprise d’être verbalisées pour une raison incroyable. Des policiers ont affirmé que l’achat d’un test de grossesse et de protections périodiques n’est pas indispensable.
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Les règles strictes du confinement
Pendant le confinement, les sorties sont contrôlées par des policiers. Il faut impérativement se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire dûment remplie avant de mettre un pied dehors. Si le motif de sortie n’est pas considéré comme indispensable, vous écopez d’une amende de 135€. C’est ce qui est arrivé à des femmes qui sont sorties acheter un test de grossesse et des tampons, nous apprend le site Magic Maman.
Pour rappel, il est possible d’aller faire des courses de première nécessité, de voir son médecin si une consultation en visioconférence n’est pas possible, d’aller travailler, faire de l’activité physique et assister les personnes vulnérables.
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L’achat de protections hygiéniques interdit pendant le confinement ?
Face aux policiers, les femmes ont été étonnées d’apprendre que l’achat de protections périodiques ne fait pas partie des achats de première nécessité pendant le confinement. Cette nouvelle déclenche un scandale sur Instagram, où plusieurs femmes affirment sur le compte « Combats de femmes », d’avoir été verbalisées pour cette raison. On peut lire ce type de commentaires : « Je suis sortie acheter des serviettes hygiéniques et là un flic m’arrête et veut me verbaliser parce que n’est pas « vital » ? Donc des gens qui font la queue sur 50 mètres pour des clopes, c’est ok, mais une nana qui veut acheter des tampons c’est un scandale ? ».
Et si vous pensiez envoyer votre conjoint faire cette course, oubliez tout de suite l’idée : « J’ai demandé à mon chéri de me rapporter des serviettes hygiéniques lundi soir, il était en règle, attestation, carte d’identité, etc… Mais il a reçu 135 euros d’amende « parce que si Madame en a vraiment besoin elle n’a qu’à sortir les chercher elle-même » ».
Il en est de même avec les tests de grossesse. Anlya exprime son incompréhension sur Twitter : « Je suis tout à fait ok pour limiter au maximum nos circulations à l’extérieur et de nous contrôler pour qu’on les limite. Mais par contre que la police estime que chercher un test de grossesse à la pharmacie n’est pas un motif de santé nécessaire, ça me pose question là ».
Pour rappel, il est tout à fait possible de sortir pendant le confinement, pour acheter des moyens de contraception et des protections hygiéniques comme l’affirme le communiqué de Marlène Schiappa sur Twitter.
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