Confinement : Faites-vous partie des 18 millions de personnes qui resteraient confinés après le 11 mai ?
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Le 11 mai marquera-t-il vraiment la date du début du déconfinement ? Eh bien, on l’espère. Malheureusement, cela pourrait ne concerner qu’une partie de la population. 18 millions de personnes pourraient rester confinés après le 11 mai selon le président du conseil scientifique. Découvrez les propos sur la suite du confinement de Jean-François Delfraissy dans la vidéo ci-dessous :
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Le 11 mai est la date espoir même si les mesures de déconfinement sont encore très floues. Il serait possible que tout le monde ne soit pas déconfiné en même temps. Le conseil scientifique dirigé par Jean-François Delfraissy serait de cet avis.
18 millions de personnes à risque qui pourraient poursuivre le confinement
Pour Jean-France Delfraissy, 18 millions de personnes à risques pourraient devoir rester confinées même après l’allègement du confinement prévu le 11 mai. Il souhaite éviter toute forme de développement grave du virus. Pour ces 18 millions de Français qui risquent « de développer une forme grave« , il l’affirme devant la commission des lois du Sénat : « on continuera le confinement » .
Ce confinement prolongé n’a, pour le moment, pas de date de fin : « Pour combien de temps, je ne sais pas. En attendant peut-être un médicament préventif » , a-t-il poursuivit.
Qui sont ces personnes ?
Les personnes à risques, qui pourraient rester en confinement, sont évaluées selon plusieurs critères. 10 millions représenteraient les personnes âgées, « d’un certain âge, au-dessus de 65 ou de 70 ans » . Il s’agit ensuite des personnes ayant « des affections de longue durée », c’est-à-dire d’importantes maladies. Cela pourra également concerner les plus jeunes qui sont atteints de pathologie mais aussi d’obésité.
Pour les autres, le déconfinement sera très progressif et il faudra s’assurer que la France est prête à déclencher ce processus. « Je suis extrêmement clair : si on n’a pas les prérequis il faut rester confinés. S’il faut retarder de quelques jours parce qu’on n’est pas prêt, il faudra retarder de quelques jours« , insiste le spécialiste. Malgré un possible ralentissement de l’épidémie à venir, les estimations pour le mois de mai tablent sur encore 10 000 voire 15 000 nouveaux cas par jour.
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