Chiffre glaçant : un enfant disparaît toutes les 10 minutes en France
51 287. Voilà, le nombre d’enfants disparus en France lors de l’année 2019. Un peu plus de 51 000 cas recensés par police et gendarmerie. Un nombre de cas qui représente 150 disparitions de mineurs par jour mais aussi une disparition toutes les 10 minutes.
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51 287 disparitions de mineurs en France en 2019
Ce lundi 25 mai était la Journée internationale des enfants disparus. Une journée qui se déroule tous les ans depuis 2003, afin de sensibiliser le plus de monde. Cette année, les rassemblements ont été interdits pour cause de pandémie due au coronavirus. En 2019, 51 287 disparitions de mineurs étaient à recenser nous apprend Le Parisien. Près de 40% de ces enfants étaient âgés de moins de 15 ans.
La presque totalité de ces disparitions sont dues à des fugues, avec 49 846 cas. Cependant près de 1000 cas recensés – 918 exactement – sont des disparitions considérées comme inquiétantes par les forces de l’ordre. Enfin, 523 cas sont des enlèvements parentaux, suite à des problèmes de garde lors de séparation par exemple.
Un tiers des enfants qui fuguent restent en errance
Pour aider les proches et les familles des disparus, un numéro a été mis en place : le 116 000. Ce numéro de téléphone est gratuit en Europe et ouvert 24h/24 pour recevoir des appels concernant des disparitions. Laureen Burbau, directrice de la communication de Droit d’enfance, association qui s’occupe en partie de ce numéro, s’est confiée à nos confrères du Parisien.
« Grâce à ce dispositif, nous pouvons offrir un accompagnement, une prise en charge, un suivi des parents (…). Il y a une aide sociale, parfois psychologique, à apporter face à des proches démunis et perdus«
En 2019, les équipes du 116 000 ont géré environ 1200 dossiers explique Laureen Burbau, pour qui « un mineur qui disparaît est toujours en danger. » Elle revient ensuite sur les cas des jeunes fugitifs.
« C’est effectivement une idée reçue ». Un enfant ou un adolescent ne revient pas toujours à son domicile quelques jours après sa fugue, raconte-t-elle. Elle explique pour cela la « règle des trois tiers » : « Un tiers de ces jeunes revient ou est retrouvé dans les soixante-douze heures, un deuxième tiers dans le premier trimestre suivant la disparition, mais un dernier tiers reste en quelque sorte en errance ».
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