Chéquier : vous allez peut-être bientôt devoir lui dire adieu…
Moyen de paiement de moins en moins utilisé, le chéquier tend à disparaitre plus rapidement que prévu. La France résiste encore, mais l’Union Européenne n’utilise presque plus ce moyen de paiement. Quelles sont les conséquences de sa disparition ?
Vers la fin des chéquiers ?
En Europe, 7 chèques sur 10 sont émis par les Français. En effet, l’Union Européenne laisse largement de côté le chéquier (-10% par an) pour préférer d’autres moyens de paiement. Ainsi l’Allemagne, les Pays-Bas ou l’Autriche utilise majoritairement la carte bancaire.
Gratuit pour les clients, ce moyen de paiement est au contraire très cher pour les banques. La fabrication, l’envoi, la collecte, le traitement et la compensation des chèques coûtent 700 millions d’euros par an. De ce fait, sa disparition est très avantageuse pour les banques tout comme les pouvoirs publics qui feraient des économies.
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Les chéquiers remplacés par des moyens plus modernes
Ainsi, en 2015, la Banque de France et le ministère de l’Économie ont une « stratégie nationale des paiements » favorisant la carte bancaire et la paiements instantanés au lieu du chèque. Autrement dit, les entreprises, cantines ou activités sportives sont encouragées à mettre en place des moyens de paiement plus modernes.
De plus, le chéquier est extrêmement fragile face à la fraude. Chèques disparus, volés ou falsifiés, ce moyen de paiement est le mois sûr de tous puisque la fraude au chèque bancaire augmente de 52% par an en moyenne depuis 2016. Il suffit d’imiter la signature d’une personne et non de trouver un code confidentiel ou un moyen d’authentification.
Avec sa disparition, il est temps d’opter pour des solutions plus modernes et dématérialisées comme le virement bancaire ou les applications de paiement. Finalement, l’ensemble de la population préfère la carte bancaire comme principal moyen de paiement.
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