Les entrées de plusieurs centres d’impôts murées dans la nuit
Dans la nuit du 26 novembre, plusieurs entrées de centres d’impôts ont été murées. Et le message est clair : « droit dans le mur » !
Les entrées de centres d’impôts murées dans la nuit
Très tôt ce matin, plusieurs dizaines de fonctionnaires ont eu la surprise de tomber nez-à-nez avec un mur de béton bloquant l’entrée de leur lieu de travail. En effet, dans la nuit de lundi à mardi, ce sont au moins trois entrées de centres d’impôts qui ont été murées avec des blocs de béton. Et les maçons ne manquent pas d’humour puisqu’ils taguent : « droit dans le mur » !
Sont concernés, le centre des impôts d’Ambérieu, dans l’Ain ou les deux entrées sont condamnées. « C’était probablement tôt lundi matin car le ciment était encore frais quand la perceptrice l’a découvert », explique le maire de la commune. Mais également celui de Roumazières-Loubert en Charente. « La porte d’entrée principale avait été murée par des apprentis maçons qui l’ont obstruée à l’aide de parpaings et de ciment. » Enfin, un évènement similaire s’est déroulé devant le centre des impôts de Bourg-en-Bresse.
#chatellerault #GiletsJaunes Centre des impôts de la Brelandière fermé, de la terre déversée devant l’entrée. Et ce message sur le rideau métallique : « nous ne sommes pas des vaches à lait » pic.twitter.com/KHR72WMmMT
— NR Châtellerault (@nrchatellerault) November 26, 2018
Des centres d’impôts murés et d’autres bâtiments vandalisés
Mais, ce ne sont pas des faits isolés, car depuis le 19 novembre il y aurait au total 134 sites des finances publiques qui auraient été ciblés sur 55 départements différents. Et les principaux suspects sont évidemment les Gilets Jaunes qui avaient déjà commis des infractions similaires. Devant le centre des impôts de la Brelandière, c’était des tonnes de terre qui avaient été déversées devant l’entrée avec un message toujours aussi moqueur : « nous ne sommes pas des vaches à lait ».
Même chose à Mont-de-Marssan et à Limoges où le mouvement protestataire en appel au blocage des services d’état plutôt que des usagers. La Direction générale des finances publiques s’indigne et dénonce « des actes de vandalisme » comme des « feux » ou des dépôts d’« ordures devant les centres, ainsi que quelques cadenassages ».