Autoroute : pourquoi vous devriez arrêter de rouler sur la voie du milieu
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Les joies de la route ! Sur l’autoroute ou encore le périphérique, plus d’un tiers des automobilistes restent sur la voie du milieu sans jamais se rabattre. Une pratique assez agaçante et rarement sanctionnée, n’est-ce pas ?
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L’autoroute et la fameuse voie du milieu
Sur l’autoroute, les voies de gauche et du milieu sont réservées exclusivement aux dépassements. Le fait de rouler sur la voie centrale sans raison est une infraction pouvant être sanctionnée d’une amende forfaitaire de 35 euros.
Beaucoup d’automobilistes considèrent que ça ne pose aucun problème, quand d’autres voient cette pratique comme terriblement agaçante et dangereuse. « C’est vraiment quelque chose qui m’énerve. Ces gens-là croient vraiment qu’ils sont seuls sur la route !« , s’insurge un conducteur régulier sur autoroute.
La société d’autoroutes Sanef a dressé son bilan de 2019. Ainsi, en journée, 38% des automobilistes restent sur la voie du milieu alors qu’ils pourraient se rabattre, et 52% la nuit, soit plus d’un sur deux. La solution serait-t-elle de sanctionner d’avantage ? Probablement…
Un comportement dangereux
Mais pourquoi, que ce soit sur l’autoroute ou sur le périphérique, ces automobilistes restent-ils sur la voie du milieu ? Certains sont persuadés que la voie de droite est réservée aux poids lourds. D’autres ne connaissent pas ou ont tout simplement oublié la règle… Selon Jean-Marc Bailet, coauteur de l’ouvrage « Zen au Volant« , rester sur la voie du milieu est une sorte de sécurité. « Lorsqu’on est au milieu, s’il se passe quelque chose, on aura le choix d’aller sur la voie de droite ou de gauche« .
Jean-Pascal Aissailly, psychologue de métier, s’est intéressé à ce phénomène. Il fait notamment un lien entre les normes sociales et le comportement des Français : « D’autres le font, alors pourquoi pas moi ? (…). L’être humain aime la facilité et évite tout ce qui viendrait troubler ou augmenter la difficulté brutalement. Comme changer de file ». La France et ses mauvais élèves…
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