AstraZeneca : Des pompiers français suspendent leur vaccination après une hospitalisation
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Nouvel arrêt de la vaccination avec le vaccin AstraZeneca. Le week-end du samedi 13 au dimanche 14 mars, les pompiers des Bouches-du-Rhône ont décidé de suspendre la campagne vaccinale au sein du personnel, après une hospitalisation.
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Une hospitalisation après la vaccination
C’est une décision prise par le colonel Gregory Allione, patron des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, qui est inquiétante. Ce dernier a décidé, le week-end du samedi 13 au dimanche 14 mars, de « suspendre jusqu’à nouvel ordre » , la vaccination avec l’AstraZeneca. Cette mesure s’applique aux sapeurs-pompiers uniquement.
Elle fait suite à l’hospitalisation d’un sapeur-pompier, pour arythmie cardiaque, 48 heures après l’injection d’une dose vaccinale d’AstraZeneca. 60 sapeurs-pompiers ont été vaccinés avec ce vaccin, et seulement ce cas a été recensé. Néanmoins, Gregory Allione assume cette décision. « Je suis responsable de la sécurité et de la santé de mes hommes, c’est pourquoi j’ai décidé de suspendre l’utilisation de ce vaccin en attendant que des vérifications soient faites sur le dossier médical de ce pompier » .
Des suspensions à la chaine pour l’AstraZeneca
Si le sapeur-pompier « va beaucoup mieux » depuis son hospitalisation, survenue lundi 8 mars, des décès sont survenus peu de temps après une vaccination avec l’AstraZeneca. Si l’Italie et l’Autriche ont décidé de suspendre les lots avec les doses suspectés d’être responsable des décès d’un militaire de 43 ans, d’un enseignant de 57 ans et d’une infirmière de 49 ans, d’autres pays sont allés plus loin.
Ainsi l’Islande, la Norvège, le Danemark et dernièrement les Pays-Bas, ont décidé de suspendre toute la vaccination effectuée avec l’AstraZeneca, par mesure de précaution. Parmi les effets indésirables, il serait possible qu’il y ait un risque de coagulation du sang, créant ainsi des caillots de sang. De son côté, l’Agence européenne du médicament assure qu’il n’existe pas de risques graves avec l’AstraZeneca.
Source : La Provence
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