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Retour du vaccin AstraZeneca : La recommandation inattendue de la Haute autorité de santé !

Publié par Lucie B le 19 Mar 2021 à 14:54
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Vendredi 19 mars, la Haute autorité de santé a fait part de ses recommandations pour le vaccin AstraZeneca, tout en donnant son feu vert pour le retour à la vaccination.

vaccination-AstraZeneca

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Une reprise de la vaccination mais avec des recommandations

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Jeudi 18 mars, l’Agence européenne des médicaments a certifié que le vaccin AstraZeneca était « sûr et efficace » . Pour autant, l’organisme européen n’écarte pas le fait qu’il y ait un lien entre les cas de thromboses veineuses cérébrales et ce vaccin. Vendredi 19 mars, la Haute autorité de santé s’est donc prononcée favorablement au retour à la vaccination avec ce vaccin, qui avait été suspendue lundi 15 mars.

Seulement, la Haute autorité de santé fait une recommandation particulière : elle « recommande à ce stade de n’utiliser le vaccin AstraZeneca que pour les personnes âgées de 55 ans et plus, qui constituent la très grande majorité des personnes prioritaires actuelles » .

Le paradoxe de l’AstraZeneca

Avant l’arrivée du vaccin AstraZeneca dans la stratégie vaccinale française, les inquiétudes étaient cristallisées sur les vaccins à ARN messagers, à savoir le Pfizer et le Moderna. À son introduction, le vaccin a a été recommandé aux personnes de moins de 65 ans, à cause de son efficacité moindre contre le Covid-19, qui est de 70 %. Cette nouvelle recommandation de la Haute autorité de santé est donc à l’opposée de celle faite au début de la vaccination.

Si l’AstraZeneca ne sera donc plus prescrit aux moins de 55 ans, la Haute autorité de santé se veut rassurante : « nous avons pour les plus jeunes des alternatives » , affirme-t-elle. Reste maintenant un dernier casse-tête à résoudre : que faire pour les personnes de moins de 55 ans, qui ont d’ores et déjà reçu une première dose d’AstraZeneca ? La Haute autorité de santé n’a toujours pas tranché sur cette question, il lui reste néanmoins 6 semaines pour apporter une réponse.

Source : Le Parisien

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