Arnaque : Si vous êtes dans cette banque, vous avez peut-être été victime d’un faux site
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Les arnaques sont de plus en plus fréquentes. Des clients du Crédit Agricole ont été victimes d’un phishing assez courant : leurs données personnelles ont été récoltées par un site non sécurisé, ressemblant à celui de la banque française.
L’arnaque du faux site Crédit Agricole
Qu’est-ce que le « phishing » ? C’est une forme d’escroquerie sur Internet. L’escroc se fait passer pour un organisme reconnu – service des impôts, CAF… – en utilisant le logo et le nom de l’organisme. Une manière de retirer tout doute à la victime.
Cette technique a été utilisée récemment et elle a fait de nombreuses victimes parmi les clients de la banque le Crédit Agricole. D’après des informations obtenues par Le Parisien, qui a repéré cette faille le 14 septembre via un site spécialisé israélien VPNMentor, plus de 1700 personnes auraient été victimes d’un phishing. Pour ce faire, le fraudeur a créé un autre site internet ressemblant énormément à celui de la banque française et y a installé un kit de phishing.
Les clients se doutant de rien, en voyant l’interface du site, ont rempli leurs coordonnées, leurs numéros de carte bancaire ou tout autre numéros de compte utiles.
Afin de passer entre les mailles du filet, le pirate situé en Algérie est passé par un logiciel qui s’est chargé de recréer toutes les pages du site du Crédit Agricole. Il lui suffisait de trouver un kit d’hameçonnage, qu’il a sans doute acheté sur le darknet, affirme Le Parisien.
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Un montant encore inconnu
Une fois qu’un « client » tombe dans le panneau, les données renseignées de ce dernier étaient envoyées vers la messagerie cryptée Telegram : il était donc alerté à chaque fois qu’une personne se faisait arnaquer. VPNMentor n’a pas encore pu estimer le montant du préjudice, en sachant que l’arnaque aurait été mise en place au mois d’octobre dernier – soit il y a bientôt 1 an -.
Le Crédit Agricole a confié au journal Le Parisien, qu’il ne connaissait pas l’origine du phishing, mais que malheureusement, ce phénomène est très répandu.
Par ailleurs, la banque se dédouane de toute responsabilité car c’est le client qui donne ses informations à un site tierce. De plus, elle est dans l’incapacité de fermer les sites qui s’en prennent à elle. Beaucoup de clients font confiance de prime abord et donnent leurs données personnelles trop facilement, sans vérifier l’authenticité du site internet.
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