Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Société

Après le confinement, les services de renseignement craignent une radicalisation de la contestation sociale

Publié par Justine le 13 Avr 2020 à 20:23

C’est un nouveau problème qui préoccupe les services de renseignement. Cette période de confinement permet aux partis extrémistes de préparer le l’après-confinement avec de multiples manifestations et des émeutes plus ou moins importantes.

Après-confinement : la révolte des français

>>> À lire aussi : Une manifestation très particulière organisée en plein confinement…

À quoi s’attendre pour l’après-confinement ?

La vidéo du jour

La colère de la population face à la gestion de la crise sanitaire que nous vivons, ne fait que s’accroître. Le confinement ne fait que renforcer le mécontentement des Français dont plusieurs groupes extrémistes préparent leur revanche pendant le confinement.

Le Parisien partage des notes confidentielles (des 7, 8 et 9 avril) des agents du service central du renseignement territorial (SCRT). Les policiers indiquent que « Le confinement ne permet plus à la gronde populaire de s’exprimer, mais la colère ne faiblit pas et la gestion de crise, très critiquée, nourrit la contestation ». En effet, « Le jour d’après est un thème fortement mobilisateur des mouvances contestataires », peut-on lire. À quoi faut-il s’attendre pour l’après-confinement ?

>>> À lire aussi : Coronavirus : le patron du Medef souhaite faire travailler davantage les Français à la fin du confinement

L’après-confinement : des partis préparent la révolte

L’extrême gauche lance déjà des appels à manifester pour l’après-confinement avec la volonté d’aller vers « une transversalité des luttes » composée de « gilets jaunes et blouses blanches ». Les forces de l’ordre « révèlent que des groupuscules de la mouvance autonome exploitent l’exaspération du monde médical face à la pénurie de masques et de matériel de protection ». En effet, des manifestations sont déjà prévues pour le samedi après-confinement ou en date du 21 juin.

Du côté de l’extrême droite, un policier remarque que « D’un côté, l’ultra-gauche interprète le confinement comme la mainmise de l’Etat et un supposé totalitarisme. De l’autre, l’ultra-droite nourrit fantasmes et théories du complot sur l’origine de la crise. Nous sommes très vigilants sur les formes que prendra cette contestation à l’issue ».

>>> À lire aussi : Emmanuel Macron : ce qu’il serait en train de préparer en secret à l’Elysée

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.