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Anti-Linky : la très mauvaise nouvelle qui vient de tomber !

Publié par Justine le 17 Fév 2020 à 20:30
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La nouvelle est tombée. Le maire de Bonneuil-sur-Marne dans le Val-de-Marne s’est vu refuser son arrêté pris en 2017. Il souhaitait interdire l’installation des nouveaux compteurs intelligents. Une défaite pour les anti-Linky qui ne baissent pas les bras !

Le maire anti-Linky ne va pas lâcher l'affaire

© Engie

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Une défaite pour les anti-Linky

La vidéo du jour

Le Parisien nous informe que l’arrêté du maire de Bonneuil-sur-Marne, Patrick Douet, vient d’être annulé par le tribunal administratif de Melun. Cet élu avait affirmé sa position anti-Linky en 2017 car selon lui, ces compteurs exposent « à de nouveaux champs électromagnétiques des millions de personnes qui n’en ont pas fait le choix. Et il accompagne la diminution de la présence humaine du service public de l’énergie, par la mise en place de dispositifs technologiques exagérément intrusifs dans la vie privée des citoyens » .

Retournement de situation, cet arrêté a été annulé à la demande d’Enedis ainsi que de l’État : « le conseil municipal de cette commune ne disposait pas […] de la compétence pour s’opposer au déploiement des compteurs » .

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Anti-Linky : un refus qui fait débat

Le maire de Bonneuil n’accepte pas cette décision et compte bien faire appel. Il justifie sa décision grâce aux événements récents qui ont secoué ces nouveaux compteurs : « Depuis le vote de cette délibération et la prise de cet arrêté, la pose systématique des compteurs Linky a été fortement contestée par la Cour des comptes, par le principal syndicat de salariés d’Enedis, et maintenant par la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) elle-même » .

En effet, la Cnil a mis en demeure EDF et Engie quant à la conformité de leurs dispositifs. Il s’avère que la collecte des informations personnelles des utilisateurs n’est pas aux normes.

Le maire renchéri : « Les anciens [modèles de compteurs] étaient très fiables. Pourquoi les changer ? On devrait mettre tout cet argent ailleurs » .

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