Après Camaïeu, le sort d’une autre enseigne française préoccupe
Suivez nous sur Google News
La direction de Go Sport a été convoquée le 19 décembre afin de vérifier la situation financière de l’entreprise. Une situation qui rappelle le sort de Camaïeu qui est la propriété du même actionnaire que l’enseigne de sport. L’avenir de l’entreprise inquiète les milliers de salariés de la filiale.
À lire aussi : Cette nouvelle enseigne discount qui cartonne va ouvrir de nouveaux magasins en France !
Go Sport en difficultés financières ?
Alors que Primark va ouvrir de nouveaux magasins, une autre enseigne risque-t-elle de mettre la clé sous la porte ? Le 19 décembre, la situation financière de Go Sport va être examinée par la justice. Si la direction se veut rassurante, les 2 000 salariés de l’enseigne s’inquiètent.
Le parquet de Grenoble souhaite vérifier que l’entreprise n’est pas en situation de cessation de paiements à courte échéance. L’actionnaire du distributeur spécialisé dans le sport affirme que ce n’est pas le cas et qu’il aura « dans 48 heures les éléments permettant d’étayer ces arguments ».
Les différents élus du comité social et économique central (CSEC) ainsi que les organisations syndicales ont peur que « les salariés de Go Sport ne subissent le sort des salariés de Camaïeu », qui a été liquidée fin septembre.
À lire aussi : Une célèbre enseigne de meubles met la clé sous la porte
Le même actionnaire que la marque Camaïeu
Si les salariés ont peur, c’est surtout car Camaïeu et Go Sport ont le même actionnaire. « Même actionnaire, mêmes effets ? » s’interrogent les syndicats qui craignent évidemment un Camaïeu bis. Il s’agit de Hermione People and Brands (HPB), la branche spécialisée dans la distribution de la Financière immobilière bordelaise.
L’avocate du CSEC rappelle que « chaque entreprise a ses particularités ». Elle indique que le comité a déposé « une demande auprès du tribunal de commerce pour la désignation d’un administrateur judiciaire »
Pour rappel, Go Sport était en perte depuis plusieurs années. L’enseigne a été rachetée par HPB pour un euro symbolique auprès de la maison mère du groupe de distribution alimentaire Casino très endettée.
À lire aussi : SHEIN dans l’embarras : les vêtements jugés dangereux pour la santé
