Qu’est ce que l’anéjaculation, cette difficulté sexuelle dont souffrent certains hommes ?
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L’anéjaculation est l’impossibilité pour un homme d’éjaculer. Une sexologue clinicienne nommée Cécilia Commo et interrogée par le Journal des Femmes a livré des précieuses informations sur les croyances autour de cette « anomalie« et surtout sur ses perspectives de guérison. Retour dans cet article.
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Les différents types d’anéjaculation
L’anéjaculation est globalement défini comme l’impossibilité pour un homme d’éjaculer, bien qu’il conserve les sensations de stimulation et une érection dite « normale » . Il est néanmoins pertinent de différencier plusieurs types d’anéjaculations. Tout d’abord, l’anéjaculation rétrograde s’observe lorsque le sperme remonte dans la vessie au lieu d’en sortir. Puis, l’anéjaculation orgasmique laisse à l’homme le plaisir de l’orgasme alors même qu’il n’éjacule pas. Enfin, l’anéjaculation sans orgasme se remarque lorsque l’individu concerné ne connait ni d’éjaculation ni d’orgasme.
Comme l’explique Cécilia Commo, les causes de cette « anomalie » sexuelle peuvent être biologiques. L’anéjaculation peut être une conséquence d’une chirurgie de la prostate ou encore avoir une origine endocrinienne, qui résulte d’un dysfonctionnement des glandes libérant les hormones, selon Figaro Santé, . L’anéjaculation peut également résulter des méfaits de l’alcool ou encore des antidépresseurs mais ses principales causes restent mentales :
« Dans la grande majorité des cas, les causes sont psychologiques. Cela peut être une fausse croyance sur le plaisir féminin (plus on fait durer la pénétration mieux c’est), une réticence inconsciente à procréer, ou encore un contrôle trop important (et donc une perte de ce contrôle) pour maîtriser son éjaculation » affirme la sexologue.
Un examen pour confirmer l’anéjaculation et trouver un remède
Dans la majorité des cas, les hommes consultent un spécialiste car « les partenaires désirent un enfant ou parce que la/le partenaire souffre du fait que son partenaire n’éjacule pas, cela est vu (à tort) comme une absence de désir ou d’excitation« affirme la spécialiste. Dans ce cas, ils doivent consulter un médecin, et non pas un sexologue non médecin, qui ne peut pas toucher les parties génitales de ses patients.
Souvent, après un examen des organes génitaux, le médecin peut leur prescrire une évaluation hormonale et un examen neurologique qui va « nous permettre de déterminer si cette absence d’éjaculation a toujours été là ou si elle est survenue en fonction d’un contexte particulier » , explique Cécilia Commo. Souvent, l’anéjaculation mérite une thérapie, qu’elle soit verbale, comme la sexotherapie ou non verbale, à l’image des thérapies dites cognitivo-comportementales.
Le problème reste le fait que cette anomalie n’est pas encore très connue des spécialistes. C’est pourquoi « les traitements proposés vont de pair avec la connaissance. L’anéjaculation demande beaucoup de patience et de motivation car c’est un trouble qui ne bénéficie pas de beaucoup de traitements efficaces. J’ai beaucoup d’espoir dans une thérapie qui associerait exploration psychique des croyances et une thérapie aidant à lâcher le contrôle » rappelle humblement la spécialiste sexologue.
Source : Le Journal des Femmes.
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