Qu’est-ce que le déni d’orgasme, cette pratique BDSM qui décuple le plaisir ?
Le plaisir et l’orgasme sont deux choses différentes et pourtant, ils sont complémentaires. Sans plaisir, c’est plus compliqué d’avoir un orgasme, mais on peut toujours ressentir du plaisir sans pour autant atteindre l’extase.
Mais pourquoi ne pas tester le déni d’orgasme, une pratique BDSM qui consiste à interdire de jouir. Alors qu’on connaît les mots excitants les plus dits pendant l’acte sexuel, on vous explique tout sur cette pratique dont vous pourrez devenir adeptes.
À lire aussi : BDSM : connaissez-vous la pratique de l’aftercare ?
Qu’est-ce que le déni d’orgasme, ou « tease and denial » ?
Peut-être avez-vous déjà entendu du déni d’orgasme, ou du « tease and denial » ? Si ce n’est pas le cas, vous êtes au bon endroit. Une récente étude a décidé de se pencher sur les pratiques du BDSM, et notamment sur l’interdiction de jouir. L’étude met donc l’accent sur le déni d’orgasme, une pratique BDSM plus courante qu’on ne le pense. Alors qu’il est possible d’avoir un orgasme cervical, vous savez désormais qu’il est possible de retarder cette sensation.
Et près de 52,8% des personnes sondées disent pratiquer le déni d’orgasme. La pratique est d’ailleurs présentée comme la troisième plus efficace pour jouir tout en atteignant le nirvana. Le principe est simple : pendant l’acte, vous devez amener votre partenaire à la limite de l’orgasme, sans aller plus loin. Vous pouvez le faire une ou plusieurs fois pendant la relation sexuelle.
À lire aussi : Avoir un orgasme en accouchant : est-ce vraiment possible ?
La frustration au cœur d’un plaisir décuplé
Pour résumer, vous devrez donc faire en sorte d’amener votre partenaire jusqu’à la limite de la jouissance, sans le ou la faire jouir pour autant. Lorsque la limite va être franchie, vous pouvez simplement stopper l’acte, ou ralentir considérablement l’action. Le ou la partenaire ressent à la fois du plaisir, mais également une grande frustration face à un orgasme interrompu avant même de commencer.
Et si vous pratiquez cette interdiction plusieurs fois pendant l’acte sexuel, alors l’orgasme pourrait être beaucoup plus intense. Si la taille du nez des hommes serait liée à celle de leur sexe, plus besoin d’être dans la norme pour faire jouir votre moitié. Et pour se faire une idée, il n’y a rien de mieux que d’essayer. Alors, prêt pour la pratique du déni d’orgasme ?
À lire aussi : Envie de pimenter vos soirées ? Et pourquoi pas tenter l’aventure BDSM