Comment bien gérer un coup d’un soir ? Une sexologue répond
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Il n’est pas toujours facile d’enchainer les coups d’un soir ni de les assumer le lendemain. Sarah Van Pelt, sexologue a confié tous les secrets de la chambre à coucher au magazine néerlandais Het Laatste Nieuwe. Même si l’amour sans lendemain est devenu un phénomène de société, tout le monde n’est pas fait pour les aventures d’un soir.
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Le coup d’un soir : le cadre émotionnel
Coucher avec quelqu’un pour un soir ce n’est pas toujours évident. Pour la sexologue Sarah Van Pelt, le cadre émotionnel est très important et peut avoir une grande influence sur la qualité des rapports sexuels.
“Quand vous sentez-vous en sécurité pour vous sentir à l’aise sexuellement avec quelqu’un ? C’est une question importante. Pour beaucoup, ce n’est généralement pas au cours de la première nuit. Ce genre d’expérience fonctionne d’autant mieux que l’on est en phase avec l’autre, par exemple dans le cadre d’une relation d’amitié. »
Les raisons pour lesquelles, nous nous lançons dans ce type d’expériences ont également un rôle important. Il ne faut pas espérer guérir les blessures du passé de cette façon.
“Si vous espérez ainsi améliorer votre estime de soi, traiter votre ancienne relation ou essayer d’éviter d’autres problèmes, vous devriez y réfléchir à deux fois. Dans ce cas, il est souvent difficile de fixer ses limites et de savoir ce que l’on veut vraiment à ce moment-là. Même en état d’ébriété, le sexe occasionnel n’est pas toujours la meilleure option. En effet, vous risquez de vous retrouver avec une gueule de bois non seulement physique, mais aussi émotionnelle.”
D’après la spécialiste, il faut être conscient du cadre émotionnel dans lequel on se trouve et surtout communiquer, être honnête avec son ou sa partenaire d’un soir. De cette atmosphère paisible pourra naître plus facilement des désirs et une meilleure réponse aux attentes de chacun. Finalement, cela ne pourra rendre votre expérience que meilleure.
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Hommes et femmes : un vécu différent
Les relations d’un soir ne sont pas vécues de la même façon chez les hommes et chez les femmes. Tout d’abord, c’est une question scientifique, puisque nos corps ne traversent pas ce moment de la même manière.
“L’ocytocine est libérée pendant les rapports sexuels, tant chez les hommes que chez les femmes. Chez les femmes, cependant, elle est libérée en quantités beaucoup plus importantes. Par conséquent, les hommes sont plus susceptibles de se sentir moins mal après un rapport sexuel occasionnel, comme le montrent les recherches.”
Hélas, les préjugés de la société ont également un impact et un rôle dans ces rendez-vous sans lendemain. Les hommes, comme les femmes, subissent une pression différente, mais tout aussi pesante.
« Pourtant, les hommes ne sont pas des chasseurs sans émotions (…) Cette fausse image est en partie due à la pornification de la société et à la pression sociale imposée aux hommes (…) Les hommes se vantent donc davantage de leurs aventures nocturnes : ils y sont encouragés. Résultat: ils sont souvent moins enclins à oser se montrer vulnérables. Chez les femmes, c’est plutôt l’inverse. Si elles ne le font pas et ramènent un homme chez elles ‘comme ça’, les autres sont prompts à les juger”
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