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Autosexualité : quand la masturbation est le seul rapport sexuel désiré

Publié par Jessy Wuylens le 02 Nov 2019 à 18:30
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On parle souvent des trouples, des polygames ou des adeptes du BDSM. Mais savez-vous que certaines personnes sont autosexuelles ? Ces derniers prennent du plaisir en se masturbant, et ne désirent pas avoir de relation sexuelle avec une tiers personne.

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Autosexualité : quand la masturbation est plus orgasmique qu’une tiers personne

« Est-ce bien ? Est-ce mal ? » . Voilà ce que j’ai pu lire en parcourant Internet et les différents forums. Beaucoup d’autosexuels se trouvent anormales. Et quand on entend la société, les personnes qui se masturbent ne sont que des « puceaux » . Eh bien, il serait temps de mettre un terme à cette médisance et ce manque cruel d’ouverture d’esprit envers les autres pratiques sexuelles, et accepter que certaines personnes n’apprécient pas de faire l’amour avec une tiers personne. Attention à ne pas confondre avec l’asexualité, qui signifie n’avoir aucun rapport de nature sexuelle, même la masturbation. Ici, l‘autosexualité est tout simplement le fait de se satisfaire seul, et de ne pas être attiré par les relations sexuelles à deux ou plus.

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Témoignage : Pascale a 26 ans, et aime « le faire solo »

Finalement, j’ai trouvé un témoignage sur Flair.be, relatant l’histoire de Pascale, une jeune femme de 26 ans, qui aime « le faire solo ». Dégoûtée à l’idée d’un contact physique avec une tiers personne, cette dernière ne ressent aucun désir de toucher un autre corps que le sien. « Je sais que pour beaucoup de gens, la masturbation est considérée comme un rapport sexuel de seconde zone, mais moi, c’est mon quotidien » explique la jeune femme. Une sexualité qui s’est confirmée lorsque Pascale a eu des relations sexuelles avec des hommes, sans ressentir du plaisir. En effet, cette dernière a des orgasmes seulement lorsqu’elle se masturbe.

Alors que Pascale découvre sa sexualité vers 6 ou 7 ans, cette dernière n’ose pas en parler à ses proches. En grandissant, les garçons l’attirent physiquement, mais pas sexuellement. Un traumatisme s’installe petit à petit, et Pascale culpabilise à chaque fois qu’elle se masturbe. Cette dernière suit une sorte de thérapie. Mais un jour, elle navigue sur le net et tombe sur la définition de l’autosexualité. « Ça m’a délivrée. Je sais maintenant ce que je veux : m’accepter comme je suis […] Je ne ressens pas le besoin d’être liée à un homme » .

Deux définitions, pour deux pratiques bien différentes

Attention cependant : certaines personnes ont confondu l‘autosexualité sous forme de « sexualité solo » , avec le fait de faire l’amour à une voiture. On est carrément dans un autre registre. Puisque le terme comprend « auto » , certains ont simplement rapproché cela des voitures, soit « l’automobile » . Comment appeler les personnes qui aiment faire l’amour aux voitures ? Des mécanophiles, qui signifie être attiré sexuellement par des objets mécaniques, et spécialement des voitures.

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