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Vers la fin de l’humanité ? Ce constat qui inquiète !

Publié par Fanny Jacob le 03 Sep 2024 à 8:58
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La baisse de la natalité dans le monde est un véritable danger sur Terre, court-on à la fin de l’humanité à cause de cette tendance ?

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Macron et Brigittte Touquet Emmanuel et Brigitte Macron : le président explique pourquoi ils n’ont pas d&rs […] Emmanuel et Brigitte Macron : le président explique pourquoi ils n’ont pas d’enfants ensemble !

Un « réarmement démographique » nécessaire pour éviter la fin de l’humanité ?

Il y a peu, Emmanuel Macron prenait la parole auprès des français pour évoquer un problème récurrent dans notre société, mais plus largement dans le monde : la baisse de la natalité.

Le président évoquait alors, créant la polémique, un « réarmement démographique«  nécessaire, citant par exemple la mise en place de mesures pour lutter contre l’infertilité.

Le Japon, la Corée du Sud, mais aussi la France… De nombreux pays sont concernés par la baisse de la natalité. Cela implique que le nombre de décès est soit très légèrement supérieur, voire inférieur, au nombre de naissances.

baisse natalité @insee
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Une tendance qui crée donc une population vieillissante, avec moins de bébés que de personnes âgées. Cela crée plusieurs problèmes, qui sont notamment économiques.

Par exemple, en France, ce sont les travailleurs qui paient les retraites des plus âgés. S’il y a moins de bébés, donc de jeunes, donc de jeunes travailleurs et davantage de retraités, cela peut forcément engendrer une crise économique.

Comme le montre l’INSEE, mais aussi le musée de l’histoire naturelle, « en 2023, en France, le taux de natalité a diminué de 6,6 % et la fécondité n’a jamais été aussi basse depuis la Seconde Guerre mondiale ».

« C’est près de 20 % de moins qu’en 2010, année du dernier pic des naissances, et avec 1,68 enfant par femme« , peut-on lire dans un rapport.

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« Dans les années 1970, il était de près de sept enfants par femme », rappelle Unilad, dans le monde. Nous connaissons tous des grands-parents qui avaient quatorze frères et sœurs. Aujourd’hui, ne serait-ce qu’avoir trois enfants est déjà considéré comme une famille nombreuse.

moins enfants chiffres @insee
@insee

Plus d’impacts négatifs que d’impacts positifs ?

Outre le côté économique, le risque c’est que l’humanité court à sa fin. C’est en tout cas ce que craignent beaucoup de scientifiques. Si nous faisons moins d’enfants, qui nous dit qu’un jour, faire des enfants devienne complètement obsolète ?

Faire moins d’enfants pourrait avoir des avantages, comme réduire le nombre d’humains sur terre, donc potentiellement augmenter la qualité de vie des gens sur Terre, augmentant les ressources disponibles et ainsi faire en sorte que le jour du dépassement soit plus éloigné.

Mais, les impacts négatifs seraient plus nombreux. Qui va s’occuper des plus âgés s’il y a moins d’enfants ? Et qui paiera les retraites ? S’il y a moins de travailleurs, le monde pourrait également tourner au ralenti, dans un monde de surproduction et de surconsommation. Cela pose de nombreux questionnements.

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« No Kids » : la tendance grandit sur les réseaux sociaux

Actuellement, les gens veulent moins faire d’enfants. C’est un fait. D’ailleurs, beaucoup de jeunes préfèrent désormais avoir des animaux de compagnie plutôt que des enfants.

Sur les réseaux, les « dog mum » ou encore les « cat dad » sont nombreux à en parler et à décrire leur relation avec leur animal comme celle avec un enfant, préférant parfois l’animal au bébé.

Toujours sur Instagram ou TikTok, il y a aussi diverses tendances comme le hashtag « no kids » ou « mariage sans enfants » ou encore « DINKS« .

Le premier montre des contenus qui font l’apologie d’une vie de couple sans enfant. Pour le second, il évoque un mariage où les enfants sont interdits, libérant ainsi la parole sur le fait de ne pas aimer la présence d’enfants.

Et le troisième est un mot qui désigne les couples sans enfant et fiers de ne pas en avoir pour des raisons, notamment, financières.

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Pourquoi les gens font moins d’enfant de nos jours ?

Mais pourquoi les gens font moins d’enfant ? Il y a plusieurs raisons sociétales, économiques et climatiques. Il y a beaucoup de facteurs possibles, mais essayons de nous attarder sur les principaux.

Un avenir incertain et effrayant

Le premier volet, c’est le côté incertain de l’avenir. Avec le réchauffement climatique, l’omniprésence des horreurs sur les réseaux qui poussent à une anxiété liée aux maladies (comme le Covid), la famine, la déforestation, les maltraitances, la guerre… Des choses réelles, mais qui sont beaucoup plus connues et visibles à cause ou grâce aux réseaux.

Une peur pour l’avenir qui pousse des couples à se dire « je ne veux pas laisser mon enfant évoluer dans ce monde cruel ». Mais, ce n’est pas tout.

Il y a aussi l’inflation. Avec le coût de la vie en hausse, l’avenir est aussi très incertain au niveau financier. Les jeunes se voient mal élever un enfant sans argent. D’ailleurs, l’un des principaux arguments des DINKS, c’est qu’un enfant coûte cher.

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Une question de libertés

Dans le même temps, les gens veulent moins faire d’enfant pour une question de liberté et sociétale aussi. Les femmes, par exemple, sont moins obligées de faire des enfants de nos jours. Il y a des décennies, c’était presque obligé, socialement admis, un but dans la vie.

Maintenant, beaucoup de femmes peuvent dire « non » et se libérer de ce système de pensée de la famille parfaite avec la femme à la maison et deux enfants.

Les femmes ont une carrière, elles entreprennent, des hobbies, elles ont d’autres aspirations par rapport à une société d’il y a cinquante ans. Les enfants ne sont plus forcément une priorité et une fin en soi. Exactement comme le mariage, qui est aussi en baisse.

Et c’est pareil pour les hommes qui sont moins piégés dans l’idée de l’homme qui protège sa famille et qui ramène le pain à la maison.

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L’amour durable plus difficile à trouver ?

On peut aussi se dire que nous sommes dans une société où trouver l’amour est plus difficile, paradoxalement. Avec les réseaux sociaux et les sites de rencontre, nous avons le choix, trop de choix.

Actuellement, beaucoup de jeunes ont du mal à rester en couple longtemps et donc potentiellement à faire des enfants. Cela vient essentiellement du fait que beaucoup de couples se séparent facilement aux moindres problèmes.

Certains se disent par exemple qu’ils pourront trouver quelqu’un d’autre facilement, avec les réseaux et les applications de rencontre et donc ils font moins d’effort pour garder une relation.

Aussi, avec la parole qui se libère quant aux violences conjugales, nous savons que dire « non » et ne pas se laisser marcher dessus est un peu plus courant de nos jours. Et c’est évidemment une très bonne chose. Mais, bien sûr, cela contribue au fait que les couples restent moins longtemps ensemble.

L’infertilité est en hausse dans le monde

Enfin, nous pouvons aussi citer une problématique médicale : l’infertilité. Grâce à la médecine et les avancées, les humains vivent de plus en plus vieux. Mais, l’infertilité est aussi en hausse dans le monde.

Nous savons notamment, au travers de diverses études, que notre hygiène de vie et notre alimentation participent à l’infertilité. Les pesticides, perturbateurs hormonaux, le tabac, l’alcool, la sédentarité, l’anxiété en hausse, tout cela participe à l’infertilité.

Nous pouvons aussi citer diverses maladies qui semblent aussi en hausse, comme l’endométriose ou le syndrome des ovaires polykystiques, qui font que beaucoup de femmes peinent à tomber enceinte.

Allons-nous vers la fin de l’humanité à cause de toutes ces raisons ? Pour le moment, impossible de le dire. Mais, il est vrai que si la tendance continue sur cette voie, les aspects négatifs ne tarderont pas à se faire sentir dans les pays les plus concernés.

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