Covid-19 : Mauvaise nouvelle pour les vaccinés
Dernièrement, le ministère de la santé israélien a rendu publics les chiffres concernant les vaccins : le vaccin Pfizer et BioNtech ne protégerait plus qu’à 39% contre l’infection. Néanmoins, il reste tout de même efficace pour prévenir les hospitalisations.
L’efficacité des vaccins remise en question
La question qui survient dans tous les pays où la campagne vaccinale est déjà bien avancée est la suivante : « Les vaccins continuent-ils d’être efficaces dans le temps ? ». Une question légitime puisqu’elle détermine l’ensemble des stratégies de lutte contre le Covid-19.
Voilà 7 mois que l’autorisation du premier vaccin – des laboratoires Pfizer et BioNTech – est tombée et la durée de l’immunité qu’il confère reste encore difficile à évaluer. Le sujet d’une troisième dose pour tous ou seulement une partie de la population afin de renforcer le système immunitaire des personnes vaccinées, est de plus en plus creusé.
Face à cette situation encore incertaine, les scientifiques suivent de près l’évolution des cas de Covid-19 de personnes vaccinées, qui présentent des symptômes, ou non. Une approche également utilisée en Israël ou au Royaume-Uni, qui sont des pays très avancés en terme de vaccination.
Les premiers résultats concernant l’étude de l’efficacité de la vaccination se sont révélés encourageant. D’après une étude israélienne publiée le 5 mai, le vaccin Pfizer et BioNTech protégeait à plus de 95% contre l’infection.
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Mauvaise nouvelle sur le risque d’infection
Le jeudi 22 juillet, la donne aurait changé. Le ministère de la santé israélien a malgré tout dévoilé des données montrant que le vaccin de Pfizer et BioNTech ne protégerait plus qu’à 39% contre l’infection. Même s’il reste très efficace pour prévenir les hospitalisations, la nouvelle a fait polémique.
Néanmoins, les scientifiques estiment qu’il est encore trop tôt pour faire des conclusions hâtives. « L’analyse qui a été réalisée entre le 20 juin et le 17 juillet, porte sur peu de cas » , affirme Cyrille Cohen, immunologue à l’université Bar-Ilan à Tel Aviv. Il n’hésite pas à rappeler qu’environ 300 cas ont été recensés le 20 juin, en Israël, et 6000 le 17 juillet pour une population de 9 millions d’habitants. « Maintenant qu’on a plus de cas, ces données sont en train d’être confirmées » , ajoute le scientifique.
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