Tchernobyl : 39 ans après l’accident nucléaire industriel le plus dévastateur, certains départements français en paient toujours les frais
Cela fait près de quatre décennies que l’explosion de Tchernobyl a ébranlé le monde entier. Les autorités françaises ont toujours nié l’existence des conséquences sur l’Hexagone. Pourtant, des experts en nucléaire déclarent qu’il faut toujours faire attention. Ils vont même jusqu’à mentionner les départements les plus touchés !
La portée de la catastrophe de Tchernobyl !
Quand on parle de Tchernobyl, on pense surtout à la tragédie survenue le 26 avril 1986. Des scientifiques ont mené une série de tests au sein du réacteur n°4. Ils n’avaient pas prévu qu’un drame allait se produire quelques instants après. En effet, l’explosion a libéré une énergie similaire à plusieurs tonnes de TNT.
On pourrait penser que l’explosion de Tchernobyl ressemble à celle d’une bombe nucléaire. Mais il n’en est rien ! On n’entend aucune détonation ni quelque chose du genre. Par contre, on a observé le fameux champignon, ce nuage porteur d’éléments radioactifs. Pendant plusieurs jours, il se propage sur des milliers de kilomètres !
Les pays voisins, notamment la Russie et la Biélorussie, n’ont pas pu échapper aux gaz qui se sont propagés. Ces derniers ont voyagé sur des milliers de kilomètres, affectant l’Europe toute entière et s’arrêtant à la frontière Est de la France. L’administration François Mitterrand ne l’a jamais avoué, pourtant c’est vrai !
L’IRSN Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a travaillé avec d’autres laboratoires indépendants comme la Criirad pour dévoiler au monde les conséquences de cette tragédie. Ces centres de recherche se sont surtout focalisés sur ce qui s’est passé en France après le « nuage de Tchernobyl ».
Les départements les plus touchés !
Les précipitations survenues après l’explosion de Tchernobyl n’ont rien arrangé à la situation. Elles ont déposé des particules sur le sol et surtout au niveau des montagnes de l’est de la France. Résultat ? Des aliments cultivés dans les zones contaminées s’avèrent dangereux pour la santé !
Le césium-137 s’est incrusté dans les myrtilles, les champignons, les gibiers et même le miel local. Sur place, ces aliments contiennent environ 2 000 Bq/kg d’activité radioactive. Pourtant, la limite autorisée est de 200 Bq/kg. Même si la situation semble assez grave, il ne faut pas encore se faire un sang d’encre !
Manger ces aliments occasionnellement ne pose aucun problème. Le danger réside dans la consommation quotidienne et sur le long terme. D’ailleurs, des scientifiques ont constaté une hausse du taux de certains cancers après la tragédie de Tchernobyl. Le plus fréquent étant celui de la thyroïde.
Quant à la présence de dépôts radioactifs, l’IRSN recense des risques dans les Alpes, l’Est, le Sud-Est et la Corse. Toujours d’après cet organisme, il est difficile de fournir des chiffres exacts sur les conséquences de l’explosion. Toutefois, il existe des endroits où le danger est réel et à ne pas minimiser !
Les montagnes du Jura, entre la France et la Suisse, figurent parmi les zones les plus contaminées. Ses forêts, qui présentent une forte capacité d’accumulation des éléments radioactifs, montrent entre 10 000 et 30 000 Bq/m² de radioactivité. La tragédie de Tchernobyl a également modifié l’environnement au sein du massif vosgien, de la Haute-Corse, de la Corse-du-Sud et des Alpes-de-Haute-Provence.