Sommes-nous coincés dans une simulation informatique ? Ce physicien en est convaincu !
Certains passent leur temps à se questionner sur l’existence. Comment ? Pourquoi ? Dans quel but ? Leurs questions sont nombreuses. Les esprits les plus cartésiens en arrivent même à se questionner sur notre réalité. La vie n’est-elle pas ni plus ni moins qu’une simulation informatique ? Suite à une étude, un physicien est arrivé à la conclusion que oui…
The Thruman Show : un film plus vrai qu’il n’y paraît ?
La sortie, en 1998, du film The Truman Show en a perturbé plus d’un. Depuis, nombreux sont ceux qui se questionnent sur la réalité de ce qui les entoure. Cet ami est-il sincère ou joue-t-il la comédie ? Ma vie n’est-elle qu’une vaste mascarade ? Les questionnements se succèdent sans pour autant apporter de réponses.
D’autres croient dur comme fer à leurs théories. C’est le cas du physicien Melvin Vopson, persuadé que nous vivons dans une simulation informatique. Une affirmation autour de laquelle il a développé une étude. Pour ce faire, il s’est basé sur le principe de la thermodynamique.
Dans un article publié en octobre dernier, le chercheur de l’université de Portsmouth explique : « L’entropie — la quantité de désordre dans un système isolé – ne peut qu’augmenter ou stagner, mais ne diminuera jamais ».
Les Hommes coincés dans une simulation ?
Vous ne comprenez pas ? Accrochez-vous, on vous explique ! Pour se faire comprendre, Melvin Vospon fait le parallèle entre le principe évoqué plus haut et celui de l’entropie dans les systèmes d’information. Pour lui, la matière observable dans l’univers pourrait être le résultat d’un contenu informationnel spécifique. « Nous savons que l’univers est en expansion sans perte ni gain de chaleur, ce qui implique que l’entropie totale de l’univers soit constante », explique-t-il encore dans son article.
« Cependant, la thermodynamique nous apprend également que l’entropie augmente constamment. Cela montre qu’il doit y avoir une autre entropie — l’entropie de l’information – pour contrebalancer cette augmentation », poursuit-il. À titre d’exemple, il cite le covid-19. Selon lui, la mutation du virus montre « une corrélation unique de l’information et la dynamique des mutations génétiques ».
Toujours dans son article, le physicien souligne que la deuxième loi de l’infodynamique pourrait confirmer sa théorie. « Un univers super complexe comme le nôtre, s’il s’agissait d’une simulation, nécessiterait une optimisation et une compression des données intégrées afin de réduire la puissance de calcul et les exigences de stockage des données pour faire fonctionner la simulation », rapporte Ça m’intéresse. Il précise : « les données numériques, les systèmes biologiques, les symétries mathématiques et l’univers tout entier » répondent à ce critère. Reste à savoir si ses confrères sont en accord avec sa théorie.