Prédire le moment votre mort grâce à la qualité de votre sommeil ? C’est possible, selon une étude
Des scientifiques de l’Université de Stanford ont mené une étude mettant en lien qualité du sommeil et mortalité. Et les résultats sont pour le moins étonnants. Tous les détails dans la suite de cet article.
La qualité du sommeil, un élément essentiel à notre santé
Si nous passons près d’un tiers de notre vie à dormir, le sommeil reste encore une fonction qui soulève de nombreuses interrogations chez les scientifiques. En premier lieu, il est important de savoir que les individus victimes de troubles du sommeil ont tendance à développer d’avantage de maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer au cours de leur vie. D’après une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Stanford, cela n’a rien de très surprenant.
Par ailleurs, les chercheurs assurent que l’analyse de la qualité de notre sommeil pourrait prédire le moment de notre mort. « La fragmentation du sommeil est le meilleur prédicteur de la mortalité », explique Emmanuel Mignot, professeur de médecine du sommeil ayant participé à cette recherche. En d’autres termes, se réveiller plusieurs fois dans la nuit « pendant moins d’une minute » sans s’en rappeler est un élément qui pourrait avoir un rôle important dans la mortalité.
Prédire notre mort grâce à l’âge du sommeil ?
Dans le cadre de cette étude basée sur les comportements des individus lors du sommeil (mouvements du corps, respiration, rythme cardiaque…), les scientifiques ont mis en avant « un système de mesure qui attribue un âge de sommeil à chaque personne », précise The Independent.
Afin de savoir si la mort d’un individu est plus ou moins proche, les scientifiques se sont appuyés sur la différence entre l’âge normal et l’âge du sommeil. Ainsi, si l’âge du sommeil est plus élevé que celui lié à la date de naissance, cela pourrait vouloir dire que vous êtes en mauvaise santé. Ce qui entraîne logiquement plus de chances de mourir plus tôt. Attention toutefois, « ce n’est pas déterministe », insiste Emmanuel Mignot. « Il y a une variation énorme. Vous voyez des gens fumer et boire de l’alcool à la chaîne à 90 ans et vous vous demandez : ‘Comment cette personne survit-elle si longtemps ?’ Il y a toujours d’énormes variations naturelles« .