Punaise diabolique : faut-il s’inquiéter de la présence de cet insecte en France ?
Cette espèce de punaise asiatique est de plus en plus présente dans certaines régions françaises et inquiète les arboriculteurs car elle s’attaque aux cultures.
>>> À lire aussi : Des riverains se plaignent de la « pollution sonore » produite par un agriculteur : cette lourde amende qu’il va devoir payer
La punaise diabolique s’attaque aux fruits
La punaise, cet insecte microscopique qui dégage une odeur nauséabonde, et qui peut faire de votre vie un vrai cauchemar lorsqu’elle apparaît dans les foyers. Il existe plusieurs types de punaises. Les variétés les plus connues sont la punaise des bois, la punaise américaine, la punaise des champs, la punaise rayée et la punaise de lit. Cette fois-ci, c’est la punaise diabolique qui est au coeur de l’actualité.
Tout droit venue d’Asie, elle est reconnaissable avec ses motifs clairs sur les bords de ses élytres et de ses ailes dures et cornées bien spécifiques aux coléoptères. Et bien qu’elle soit inoffensive pour l’Homme, les dégâts qu’elle engendre peuvent être ravageurs dans les vergers.
On commençait à l’apercevoir il y a dix ans en France. Originaire de la Chine, l’insecte aime s’attaquer aux fruits tels que les pommes, les poires, les kiwis, les noisettes, les citrons, ou encore les pêches, en les piquant. Par la suite, les fruits deviennent déformés ou abîmés avec l’apparition de taches brunes, les rendant ainsi invendables, relate 20 Minutes. Des répercussions qui deviennent donc très problématiques pour les cultures.
Phénomène mondial
Malheureusement, la punaise diabolique n’est pas seulement présente en France, mais se propage à l’internationale. En effet, on la retrouve également en Italie, et même aux Etats-Unis, où elle est devenue « le ravageant numéro un » , témoigne Jean-Claude Streito, chercheur à l’Inrae à Montpellier, auprès du quotidien. Car si l’affreuse bébête s’attaque aux fruits, elle détériore notamment les vendanges. Et ça, en France, nous on n’aime pas trop ça qu’on s’attaque à notre vin.
Pour s’en débarrasser, il n’y a pas des centaines de solutions. La première, la plus évidente, serait de l’écraser. Petit problème, c’est que la punaise diabolique émet une odeur particulièrement fétide, en raison de l’activation de ses glandes odoriférantes. C’est pourquoi il est vivement conseillé, lors de la procédure, d’utiliser du papier toilette par exemple afin de ne pas trop tenter le diable, bien qu’elle en porte le nom (elle était facile).
>>> À lire aussi : Quelles sont ces espèces exotiques qui envahissent la région parisienne ?