Ce nouveau test prédit votre mort dans les 12 prochains mois !
Un nouveau test savant, baptisé CheekAge, permet désormais de prédire vos risques de décès dans les 12 prochains mois. Oui, vous avez bien lu. En étudiant en tout et pour tout les cellules de l’intérieur de votre joue.
Cet essai peut déterminer votre âge biologique et évaluer vos chances de « passer l’arme à gauche » d’ici un an. Bien entendu, cela soulève une question fondamentale : voudriez-vous vraiment connaitre cette information ?
La science avance à grands pas et cette analyse n’est qu’un exemple de plus des récents progrès en matière de santé et de longévité. Mais comment marche-t-il au juste et que peut-il véritablement nous apprendre ?
Comment fonctionne l’analyse cheekage ?
Le test CheekAge repose sur la comparaison des cellules prélevées à l’intérieur de votre joue, plus précisément, il examine les motifs chimiques qui s’attachent à votre ADN. En d’autres termes, il ne se contente pas de mesurer votre ancienneté en années, mais cherche à déterminer votre maturité naturelle, c’est-à-dire l’état réel de votre santé. Ce concept d’âge biologique se révèle souvent plus pertinent que l’annuité chronologique lorsqu’il s’agit de prédire les risques pour la santé.
D’après David Furman, professeur associé au Buck Institute for Research on Aging, « l’âge biologique est bien plus révélateur de la santé d’un individu que les années qu’il a vécues sur cette planète. »
En prenant en compte l’état de votre santé à travers des marqueurs spécifiques, CheekAge peut ainsi prédire la probabilité de mourir dans l’année qui suit. Une étude récente, publiée dans le journal Frontiers in Aging, a montré qu’un groupe d’adultes âgés de 69 à 101 ans avait 21 % plus de chances de décéder dans les 12 prochains mois, selon les résultats du CheekAge.
Les limites et l’avenir de cheekage
Si l’idée de pouvoir prophétiser son décès peut sembler morbide, certains y aperçoivent une opportunité de mieux prendre soin de leur santé. Toutefois, il convient de rester prudent. Comme le précise Maxim Shokhirev, auteur principal de l’étude et chef de la biologie computationnelle et des données chez Tally Health, « nous ne pouvons pas prédire avec certitude si quelqu’un vivra ou périra dans l’année, mais nous pouvons voir un risque accru ou diminué de mortalité toutes causes confondues. »
Pour l’instant, l’analyse de CheekAge n’est pas encore commercialisée, même si ses créateurs travaillent déjà sur un produit similaire, appelé le TallyAge Test, qui fonctionne également à partir d’échantillons de cellules de joue. Ce dernier mesure l’âge biologique en tenant compte de facteurs liés aux pratiques du quotidien tels que l’exercice, l’alimentation et le sommeil.
Que peut-on escompter du test à l’avenir ?
À ce stade, CheekAge ne propose pas de solutions pour ralentir ou prévenir le vieillissement biologique, mais les chercheurs attendent qu’il puisse un jour aider les individus à prolonger leur espérance de vie. En connaissant mieux leur état de santé « réel », les utilisateurs pourraient adapter leur mode de vie pour réduire les risques de maladies graves.
Par exemple, les habitudes alimentaires, le niveau d’activité physique et la qualité du sommeil sont autant de facteurs qui influencent l’âge biologique et pourraient faire l’objet de recommandations personnalisées.
Si ce genre de test devient accessible à tous, il pourrait bien révolutionner notre rapport au temps et à la santé, en offrant à chacun une vision plus précise de son propre vieillissement. Une chose est sure, la science de la dégénérescence humaine n’a pas fini de nous surprendre.
