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L’étonnante partie de notre corps qui survit après notre mort

Publié par La rédaction le 04 Oct 2023 à 19:33
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Avez-vous déjà imaginé qu’une partie de votre corps pourrait continuer à vivre après votre mort ? Si la plupart d’entre nous pensent que tout s’arrête après la mort, une récente étude révèle une réalité fascinante et quelque peu mystérieuse.

Une découverte surprenante sur la vie post-mortem

La mort est généralement perçue comme la fin de toute activité biologique. Cependant, Jennifer DeBruyn, professeure de microbiologie environnementale à l’université du Tennessee, a découvert que ce n’est pas tout à fait le cas. Dans une étude récente, elle a révélé qu’une partie spécifique de notre corps peut rester en vie pendant plusieurs années après notre décès.

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Cette partie n’est autre que les micro-organismes qui résident en nous, jouant des rôles essentiels tels que la digestion des aliments, la production de vitamines et la protection contre certaines infections.

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Le rôle des bactéries après la mort

Lorsque le cœur s’arrête, la circulation sanguine et l’apport en oxygène cessent, conduisant à l’autodestruction des cellules, un phénomène appelé « autolyse ». C’est à ce moment que les bactéries intestinales, en particulier les Clostridia, entrent en jeu.

Ces microbes se nourrissent des enzymes des cellules en décomposition, trouvant dans ce processus une source abondante de nourriture. Comme le souligne DeBruyn, cette dégradation cellulaire est un festin pour ces bactéries symbiotiques, leur permettant de prospérer et de se préparer à leur prochain habitat.

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La vie continue… à l’échelle microscopique

Après la décomposition du corps, ces microbes sont libérés dans le sol, où ils sont confrontés à un environnement radicalement différent, marqué par des variations de température, d’humidité et de nutriments. Malgré ces défis, ces microbes s’adaptent étonnamment bien.

Plus fascinant encore, des analyses du sol ont révélé la présence de l’ADN de ces microbes, plusieurs années après la décomposition du corps hôte. Cela suggère que, d’une certaine manière, une partie de nous continue de vivre, même après notre mort, à travers ces micro-organismes.

La mort, bien qu’inévitable, n’est pas la fin totale que nous imaginions. Grâce aux recherches de scientifiques comme Jennifer DeBruyn, nous commençons à comprendre que la vie, du moins à l’échelle microscopique, peut persister bien après notre dernier souffle. Cela nous rappelle la complexité et la beauté de la vie, et comment, d’une manière ou d’une autre, nous restons connectés à la terre qui nous a nourris.

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