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Des greffes d’organes d’animaux chez l’homme seraient plausibles !

Publié par Mélaine le 22 Déc 2018 à 17:37

C’est une grande avancée dans le domaine de la science. Une équipe scientifique allemande a réussi à greffer à des babouins des cœurs de … Porcs ! Un succès qui ouvre la voie à de possibles applications chez l’Homme.

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Des greffes couronnées de succès

Jusqu’à présent, toutes les tentatives s’étaient soldées par des échecs. Mais une étude publiée dans la revue Nature pourrait bien changer la donne.

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Après la greffe de 5 babouins, l’un d’entre eux, qui avait reçu le cœur d’un porc, a survécu pendant un temps record : 195 jours. Un espoir sans nom qui doit son succès dans la manipulation génétique des cochons donneurs.

 

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En effet, modifier certains gènes porcins aura permis de limiter le rejet de la greffe en empêchant l’expression de certains marqueurs : ceux qui auraient pu trahir leurs origines auprès de l’organisme receveur. Restait donc à greffer les cœurs sur les babouins.

 

« Les cœurs babouins sont plus vulnérables que les organes humains. Les organes doivent être perfusés avec des solutions qui transportent des nutriments et de l’oxygène. La perfusion n’a pas seulement été menée pendant le temps de stockage, mais également au cours de l’implantation« .

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Une technique qui a permis aux babouins de ne pas rejeter les organes et de vivre plus longtemps.

 

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Des greffes plausibles chez l’homme

Un espoir sans nom pour les Hommes. Reste à gérer un autre problème inhérent aux xénogreffes : les différences de vitesse de croissance des organes entre espèces :

 

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« Les cochons et leurs cœurs grandissent pendant 4 mois jusqu’à atteindre le poids maximal de 100 kilos. En comparaison, les babouins grandissent lentement, comme le font tous les primates »

 

La solution ? Le Temsirolimus. Un inhibiteur habituellement utilisé pour limiter la vitesse de croissance et la taille des tissus en cas de cancer.

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La xénogreffe, la greffe entre deux espèces différentes, semble donc plausible dans les années à venir. Le dernier (et, malheureusement, principal) obstacle : trouver une substance anti-rejet adaptée à l’Homme. Autre travail à venir pour les chercheurs : s’assurer que les les animaux donneurs ne soient pas porteurs de virus transmissibles à l’Homme.