Un éminent chercheur explique le fonctionnement du coronavirus de façon originale !
Chercheurs, scientifiques, épidémiologistes… À nous, simples profanes, ce n’est pas toujours facile d’expliquer la langue des scientifiques. C’est la raison pour laquelle, Franck Courchamp, directeur de recherche au CNRS, a décidé de se mettre dans la peau du coronavirus pour expliquer son fonctionnement de façon aussi originale que simple !
>> À lire aussi : Covid-19 : Une nouvelle découverte très inquiétante des chercheurs !
Coronavirus : une explication aussi simple qu’originale
Dans une interview donnée à The Conversation, Franck Courchamp, directeur de recherche au CNRS, a décidé de parler du coronavirus en des termes accessibles pour que tout le monde comprenne. C’est ainsi qu’il commence l’entretien en expliquant : « Je commencerais par dire, modestement, que je suis le King. » Et il continue exactement sur le même ton en détaillant le mode survie du virus.
« Mon programme est très simple : survivre et me reproduire pour perdurer d’une génération à l’autre (…) Je m’introduis dans les cellules de mon hôte, et j’y emprunte tout ce qu’il faut pour fonctionner. »
Alors évidemment, la question que tout le monde se pose, c’est pourquoi un virus comme celui-ci parvient à se propager dans le monde entier jusqu’à le mettre à l’arrêt ! Et là-dessus, le scientifique répond tout simplement que le covid-19 s’attaque aux humains car ils offrent un environnement propice à son développement. « Vous êtes juste des vaisseaux de choix. » Il revient ensuite sur l’origine des bactéries qui sont extrêmement anciennes et même, plus anciennes que les premiers êtres sur Terre. « En fait, nous avons toujours été là. En tout cas depuis que les humains existent, et même bien avant vos premiers ancêtres animaux. »
>> À lire aussi : Coronavirus échappé d’un laboratoire : cette hypothèse semble se préciser de plus en plus
Mais comment on se débarrasse d’un virus comme celui-ci ?
Sur ce point, le scientifique est très clair ! Évidemment, il revient sur les mesures de distanciation, mais également, sur l’immunité collective. En tous les cas, il est formel : « Si le rythme des infections diminue, alors l’épidémie s’atténue, jusqu’à disparaître. » En revanche, il ne garantit pas qu’après une première affection, l’immunité soit acquise. « Serez-vous immunisés contre mon retour, une fois guéris ? Je ne sais pas »
Par ailleurs, et concernant sa vision du futur, il rappelle que c’est un virus en pleine mutation et qu’évidemment, sa forme ne sera pas du tout la même d’une année sur l’autre. Car oui, pour lui, le coronavirus reviendra régulièrement mais sous une forme différente. En revanche, il rappelle un point essentiel et termine sur une note optimiste qui ne peut que nous amener à réfléchir…
« Rassurez-vous cependant : un virus qui devient tellement dangereux qu’il détruit totalement sa population hôte, cela n’existe pas. Tout simplement parce qu’il détruirait en même temps ses ressources, son écosystème et son environnement. Il disparaîtrait donc du même coup. Et même si je ne suis pas intelligent, je ne suis pas assez bête pour détruire mon propre environnement. Qui le serait ? »